Marrakech: l’ex-maire PJDiste comparaît devant la Chambre des crimes financiers

Mohamed Larbi Belcaid, ex-maire PJD de Marrakech.

Mohamed Larbi Belcaid, ex-maire PJD de Marrakech. . DR

Revue de presse Kiosque360. Après sa défaite lors des dernières élections, l’ancien maire PJDiste de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaid, devra s’expliquer devant la Chambre des crimes financiers dans l’affaire où il est poursuivi pour dilapidation de deniers publics.

Le 14/09/2021 à 19h25

Comme si la cuisante défaite aux dernières élections ne suffisait pas, le PJD voit son image se ternir de plus en plus par l’affaire de l’ancien maire de Marrakech, Mohamed Larbi Belcaid. Ce dernier devrait comparaître devant la Chambre des crimes financiers en compagnie de son ancien vice-président, Younes Benslimane, tous deux accusés de dilapidation de deniers publics.

Dans son édition du mercredi 15 septembre, Al Akhbar rappelle que lors de la dernière audience tenue en juillet dernier, la Cour avait décidé de reporter la séance jusqu’après les élections du 8 septembre, afin de donner du temps à la défense pour finaliser la préparation de son dossier. D’ailleurs.

Selon les sources du quotidien, l’ancien maire de Marrakech, poursuivi dans cette affaire qui porte sur des marchés de plus de 280 millions de dirhams, a disparu des radars depuis sa défaite lors des dernières élections. Depuis, il n’est plus apparu en public et a cessé de participer à toutes les activités professionnelles qu’il exerçait avant les élections. Le journal constate aussi que Mohamed Larbi Belcaid est totalement absent dans les réseaux sociaux alors qu’il y avait bien déployé une stratégie de communication lors de la campagne électorale. Il en est de même des médias, que ce soit au niveau local ou à l’échelle nationale, d’où il est absent depuis sa défaite aux élections et qu’il n’a ni commenté, ni expliqué.

Pour ces raisons, ajoutent les sources d’Al Akhbar, il est peu probable que l’ancien maire de la ville ocre se présente au tribunal lors de la prochaine audience, surtout qu’il ne semble pas digérer sa défaite lors des élections où il n’a obtenu que 2000 voix, au moment où des candidats du RNI et du PAM ont tout raflé.

Pour rappel, cette affaire avait éclaté lorsque le Conseil national de l’Association marocaine de défense des droits de l’homme au Maroc avait déposé une plainte en 2017, réclamant une enquête judiciaire au sujet d’une cinquantaine de marchés publics négociés par la mairie de Marrakech.

Par Fayza Senhaji
Le 14/09/2021 à 19h25

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La justice doit être juste

Les conflits politiques doivent ne jamais impliquer les institutions..finalement c'est la justice qui décidera!

La morale et la vertu n'ont ni couleur politique,ni terre précise .Elles ne doivent s'afficher comme une marque marketing.Elles ne doivent faire l'objet de prétentions.Elles ne sont pas le monopole de quiconque ou de groupes donnés.Elles sont à la portée de tout le monde.Seul le très haut sait nos intentions,nos actes et nos sentiments et le meilleur d' entre nous.MERCI.

Voilà ce qu'a dit la "chouafa" .

Il est normal que l'ancien maire de Marrakech doive s'expliquer devant la justice sur l'opacité qui entoure l'octroi de dizaines de marchés public par la ville de Marrakech. Il aurait été aussi normal qu'un certain homme d'affaire avec d'autres s'explique sur l'entente illicite sur les prix entre conçurents dans le secteur des carburants après que le conseil de la concurrence avait clairement démontré la dite entente. Mais aucune de ces personnes ne seront jamais inquiètés . Circuler y a rien à voir, les lois c'est pas pour eux.

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