Mairie de Rabat: une session extraordinaire pour relancer des projets gelés

Fatiha El Moudni, présidente du Conseil de la ville de Rabat.

Revue de presseÀ Rabat, des élus appellent à la tenue d’une session extraordinaire du Conseil de la ville pour relancer des projets suspendus. En ligne de mire, le règlement intérieur de l’institution, ou encore le projet de la plus grande patinoire d’Afrique. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 27/05/2024 à 20h46

Alors que plusieurs projets seraient gelés depuis le mandat épineux d’Asmaa Rhlalou, des conseillers de la ville de Rabat plaident pour la tenue d’une session extraordinaire pour les relancer sous le mandat de Fatiha El Moudni, élue elle aussi sous les couleurs du RNI pour diriger la capitale.

Dans son édition du 27 mai, le quotidien Al Akhbar rapporte, en citant des sources locales, que «plusieurs projets n’ont pas été mis en œuvre, tandis que d’autres ont été gelés».

Des voix s’élèvent ainsi pour exiger la tenue d’une session extraordinaire, alors que le Conseil de la ville de Rabat s’apprête à céder le titre foncier du terrain où se situe actuellement le marché de gros, dans le quartier Akkari, à une société de développement local (SDL) pour y construire une patinoire.

Pour rappel, le marché de gros de Rabat a été déplacé au milieu de la rocade menant vers Casablanca et contournant la capitale. Il doit remplacer les marchés de gros existant actuellement dans le quartier Akkari, à Rabat, Témara et Salé. Le titre du marché de gros d’Akkari avait été hypothéqué par l’ancienne mairie de la ville auprès du Fonds d’équipement communal. La vente de ce titre a donc permis de lever cette hypothèque.

L’élu local de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), Omar Hyani, déplore la volonté du Conseil de la ville de transformer l’actuel marché de gros de Rabat en patinoire, la plus grande d’Afrique. Pour le conseiller d’opposition, ce projet est entaché de flou.

Hayani ajoute que toutes les informations relatives à ce projet ont été dévoilées par la presse, mais n’ont été pas abordées lors des sessions ordinaires du Conseil de la ville de Rabat ni présentées aux différents élus de la mairie de la capitale.

Pour Hyani, «plusieurs points nécessitent la tenue d’une session extraordinaire du Conseil, notamment pour aborder le règlement intérieur de l’institution, qui a suscité beaucoup de polémiques lors du mandat de la désormais ex-maire de Rabat, Asmaa Rhlalou».

Par Khalil Rachdi
Le 27/05/2024 à 20h46