Liberté de la presse: le gouvernement condamne le rapport «mensonger» de Reporters sans frontières

Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.. MAP

Le 04/05/2023 à 17h02

VidéoLe gouvernement, par la voix de son porte-parole, Mustapha Baitas, a condamné, jeudi 4 mai, le rapport «mensonger» de Reporter sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse au Maroc, regrettant «l’hostilité méthodique et permanente de cette institution à l’encontre du Maroc».

Reporter sans frontières (RSF) est connue «par son hostilité méthodique» à l’égard du Maroc, a déploré le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors de son point de presse hebdomadaire, à l’issue du Conseil de gouvernement de ce jeudi 4 mai.

«Le gouvernement accepte toutes les critiques à condition qu’elles soient objectives et constructives. Malheureusement, cette institution nous a montré qu’elle se soumet à des agendas précis qui n’ont aucun rapport avec le processus et l’évolution de la presse dans notre pays», a regretté Mustapha Baitas, également ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement.

Il faut rappeler que le Conseil national de la presse, que dirige Younes Mjahed, a rejeté ce rapport qu’il considère comme une preuve de «l’acharnement contre le Maroc». Plusieurs autres institutions et regroupements de la presse marocaine ont également fustigé le document.

L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME), en particulier, n’a pas tardé à réagir face à ces «mensonges» et a publié un communiqué. Tout en se disant «consciente que tout ce qui émane de RSF n’est rien plus que des affabulations et fausses accusations qui servent des agendas bien déterminés», elle souligne que cette «organisation parisienne reste fidèle aux méthodes de désinformation, de manipulation et de diffamation» pour arriver aux mêmes conclusions année après année.

Le rapport de RSF, qui évoque de supposés «procès iniques» de journalistes, ainsi que du «chantage par des affaires sexuelles», n’est, selon l’ANME, qu’«une tentative d’intimidation (du Royaume, NDLR) en utilisant des concepts résonants tels que liberté, presse, droit à l’expression, responsabilité et détentions arbitraires».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 04/05/2023 à 17h02