Les élections de 2026 au centre du 5ème congrès du Parti marocain libéral

Isaac Charia, secrétaire général du Parti marocain libéral (PML). (Y.Mannan/Le360)

Le 28/09/2025 à 16h30

VidéoÀ quelques mois des législatives de 2026, le Parti marocain libéral (PML) tient son 5ème congrès national, le 4 octobre prochain, sous le signe de la bataille électorale. Son secrétaire général Isaac Charia, en quête d’un nouveau mandat, veut faire de cette échéance un levier de refondation politique et d’alliances inédites.

Le Parti marocain libéral (PML), présidé par Isaac Charia, place les élections législatives de 2026 au cœur de son 5ème congrès national prévu le 4 octobre prochain.

Les congressistes, réunis après le dernier rendez-vous tenu à Khémisset, devront également examiner plusieurs projets liés à l’action future du parti, récemment signataire d’un partenariat avec le Mouvement populaire de Mohamed Ouzzine (opposition). À cette occasion, Isaac Charia, secrétaire général sortant, briguera un nouveau mandat de cinq ans.

«Le congrès se penchera particulièrement sur les prochains défis que le Maroc doit surmonter, dont les élections législatives de 2026», a déclaré Charia à Le360, appelant à un scrutin «juste et propre, loin de l’argent sale». Le leader libéral a par ailleurs remercié le ministère de l’Intérieur d’avoir, selon lui, «adopté toutes les propositions du Parti marocain libéral concernant la lutte contre les marchands d’élections, l’utilisation de l’argent sale et leur mise sous pression, afin de permettre l’émergence de leaders capables d’exprimer la volonté des citoyens».

Charia a également souligné que le congrès servira à sceller de nouvelles alliances avec d’autres formations politiques pour «renforcer l’action politique dans le pays». Selon lui, le Maroc souffre avant tout d’un «vide politique» et d’une «absence de débat public», deux facteurs qui représentent «un danger pour la stabilité nationale».

«À travers ce congrès, nous parions sur le rétablissement de la dignité de l’action politique en consolidant nos alliances avec d’autres forces», a conclu le secrétaire général, estimant que les Marocains, «épuisés par la cherté de la vie, attendent une alternative face à un échec gouvernemental majeur».

Entre quête de crédibilité et volonté de rupture avec les pratiques électorales décriées, le PML mise sur ce congrès pour se hisser en acteur incontournable du jeu politique. Reste à savoir si cette stratégie saura convaincre un électorat désabusé, en quête d’alternatives solides face aux défis de 2026.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 28/09/2025 à 16h30