Le Royaume du Maroc élu vice-président d’Interpol pour l’Afrique: une reconnaissance internationale

Lors du discours donné par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST à la 92ème session de l'Assemblée Générale d'Interpol, tenue du 4 au 7 novembre 2024 à Glasgow, en Écosse.

Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGSN-DGST, prononce une allocution à la cérémonie d'ouverture de la 92e session de l'Assemblée Générale d'Interpol, le 4 novembre 2024- à Glasgow, en Écosse.

Revue de presseL’élection du Royaume, à une grande majorité, en tant que vice-président d’Interpol pour l’Afrique, est une reconnaissance internationale de l’efficacité, de l’expertise, de l’efficience, de l’expérience et du rôle pionnier au service de la coopération Sud-Sud des services sécuritaires marocains (DGSN-DGST). Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Al Akhbar.

Le 13/11/2024 à 19h00

Le Royaume du Maroc s’est brillamment distingué lors des travaux de la 92e session de l’Assemblée générale d’Interpol (Organisation internationale de police criminelle -OIPC), qui a eu lieu du 4 au 7 novembre derniers à Glasgow, en Écosse.

À une grande majorité, le Royaume a été élu vice-président d’Interpol pour l’Afrique, en obtenant les voix des délégués de 96 pays, avec une large avance comparativement aux autres candidats.

Par cette élection, «la communauté internationale d’Interpol souligne sa reconnaissance des efforts déployés par le Royaume pour la préservation de la sécurité et de la stabilité aux niveaux régional et international, et son rôle pionnier au service de la coopération sécuritaire Sud-Sud», relaie Al Akhbar de ce jeudi 14 novembre.

Selon un communiqué de la DGSN relayé par le quotidien, «le Maroc avait présenté sa candidature pour ce poste, animé en cela d’une ferme volonté de contribuer au développement des structures policières en Afrique, et d’une détermination résolue à renforcer la coopération sécuritaire Sud-Sud et à échanger ses expériences et expertises avec les services de sécurité dans son environnement continental».

La candidature marocaine, ajoute le document, «s’inspire des hautes orientations royales érigeant la coopération Sud-Sud en choix stratégique et en priorité pour le Royaume et ses partenaires africains, selon une vision pragmatique fondée sur le développement des relations liant le Maroc aux pays africains à tous les niveaux, y compris sécuritaire».

Sur la base de cette vision, indique le communiqué, «le Maroc a déposé un dossier de candidature bien ficelé pour occuper ce poste, s’appuyant sur l’investissement dans les ressources humaines policières en Afrique, le développement des structures de sécurité et la consolidation de la coopération policière au sein de l’espace africain, en vue d’assécher les sources de l’immigration irrégulière et de trafic d’êtres humains, et d’empêcher leurs liaisons avec les réseaux de crime transfrontaliers».

Suite à son élection au comité exécutif d’Interpol en tant que vice-président de l’Organisation pour l’Afrique, indique le communiqué de la DGSN, «le Maroc aspire à coordonner les efforts avec les bureaux centraux nationaux dans les pays africains et dans le reste des pays du monde, afin de répondre avec célérité et efficience aux menaces terroristes liées aux ramifications régionales des organisations extrémistes».

La DGSN, rappelle Al Akhbar, avait présenté à ce poste la candidature du préfet de police Mohamed Dkhissi, directeur de la Police judiciaire et chef du Bureau central national d’Interpol-Rabat.

Par Mohamed Younsi
Le 13/11/2024 à 19h00