«Salaheddine Aboulghali a été frappé d’une mesure de gel de ses activités ce mardi soir à l’unanimité lors de la réunion du bureau politique du PAM», a affirmé cette source dans une déclaration pour Le360. Celle-ci intervient en application de la charte éthique du parti.
Selon des indiscrétions non confirmées officiellement, cette mesure est liée «aux diverses difficultés de gestion que rencontre ce dirigeant avec ses entreprises», qui ont conduit Salaheddine Aboulghali a avoir des «démêlés avec la justice».
Salaheddine Aboulghali est un homme politique aux actions reconnues au profit de ce parti. Il a été plusieurs fois député et membre du bureau politique. Salaheddine Aboulghali a été élu en février 2024 par le Conseil national du PAM comme le troisième personnage du triumvirat à la direction du parti, composé également de Fatima Ezzahra El Mansouri et de Mohamed Mehdi Bensaïd.
Peu avant, le Conseil national du PAM a fait une fracassante déclaration selon laquelle: «Le silence du PAM est assourdissant» et «Ouahbi n’est pas l’homme de la situation», en référence au scandale politico-judiciaire dite «affaire» Naciri et consorts. Lors du congrès du PAM, Abdellatif Ouahbi n’a pas été reconduit.
La sanction contre Aboulghali intervient quelques jours après que le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi ait annoncé la reprise de ses activités au sein du bureau du PAM en septembre, rappellent les observateurs. Est-ce une décision voulue ou un pur hasard?