Le Maroc au centre de la bataille électorale en Espagne

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, reçoit le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.. MAP

Revue de presseLe Maroc est au centre de la campagne électorale en Espagne. Le chef du PSOE, Pedro Sanchez, reste ferme sur ses positions tandis que le patron du PP, Alberto Núñez, fait les yeux doux au Maroc. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 06/07/2023 à 21h52

Les deux grands partis qui visent la présidence du gouvernement en Espagne donnent au Maroc une place centrale dans leurs programmes en matière de politique extérieure. C’est ce qui ressort des déclarations du chef du Parti populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, et du président du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte dans son édition du vendredi 7 juillet que le chef du gouvernement actuel demeure ferme dans sa position à l’égard du Maroc.

Les relations avec le Maroc occupent une place essentielle dans les médias espagnols. La direction du PP a certainement cru nécessaire de «complaire» au Maroc dans sa campagne électorale à la recherche des voix espagnoles d’origine marocaine, notamment dans les présides occupés de Sebta et Melilla ainsi que dans d’autres régions de l’Espagne.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne qu’Alberto Núñez Feijóo avait déclaré lors d’une précédente interview que «sa priorité sera d’établir une relation excellente avec le Maroc caractérisée par la stabilité et la transparence en tant que voisin, allié et ami». Dans une nouvelle déclaration, le patron du PP a fait savoir qu’une fois élu président du gouvernement, le premier voyage officiel à l’étranger sera au Maroc. Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il est devenu coutumier chez tous les présidents du gouvernement espagnol d’effectuer leur première visite au Maroc, malgré les crises entre les deux pays.

De son côté, le chef du PSOE, Pedro Sanchez, a de nouveau défendu les choix de son gouvernement en soutenant la thèse marocaine, réaffirmant que «l’ancienne colonie espagnole serait une administration autonome sous souveraineté marocaine». Il a aussi rappelé que son gouvernement adopte la «même position» sur le Maroc et le Sahara que les anciens présidents du gouvernement José luis Zapatero et Mariano Rajoy.

Par Hassan Benadad
Le 06/07/2023 à 21h52