«Les guerrières de la paix» rassembleront, les 7 et 8 mars 2023 à Essaouira, des femmes du monde entier, militantes pour la paix, mais aussi engagées pour la justice, l’émancipation et la liberté, indique un communiqué. Ces femmes délivreront un message commun, un appel à la paix destiné au monde entier. Parmi elles, des Palestiniennes, des Israéliennes, des Marocaines, des Libériennes, des Iraniennes, des Afghanes...
L’évènement devrait avoir lieu en présence notamment d’André Azoulay, conseiller du Roi, et de Nadia Bouaida, présidente de la Commission parlementaire des Affaires étrangères. Sont également attendues Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix (Iran), Jessica Mwiza, militante de la mémoire (Rwanda), Huda Abu Arquob, présidente de l’Alliance for Middle East Peace (Palestine), et Nurith Hagragh, de Women Wage Peace (Israël).
Placé sous le Haut patronage de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), cette rencontre a reçu le soutien des Nations unies à travers l’Alliance des civilisations. Ce sera notamment l’acte fondateur d’un «Forum mondial des femmes pour la paix». Le Maroc a été choisi pour accueillir la première édition de ce futur rassemblement annuel, selon le communiqué.
«Symbole de la richesse et de la diversité en terre d’islam et plus particulièrement de la refondation d’un dialogue ouvert et permanent entre musulmans et juifs, impulsé par l’engagement du roi Mohammed VI, c’est la ville d’Essaouira qui accueillera l’acte fondateur d’un Forum mondial des Femmes pour la Paix qui entend peser sur les décisions politiques en s’appuyant notamment sur la résolution 13-25 de l’ONU», souligne-t-on.
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Le rassemblement d’Essaouira prévoit, par ailleurs, diverses activités, dont l’organisation d’une immense chaîne de femmes appelant la communauté internationale à instaurer la paix dans les zones de conflit, en particulier au Moyen-Orient.
Pour rappel, l’association «Les guerrière de la paix» est un mouvement de femmes fondé en mars 2022 en France, à l’initiative de la réalisatrice et militante pour la paix Hanna Assouline. Le nom de cette association fait référence au titre du documentaire sur les femmes palestiniennes et israéliennes du mouvement pour la paix Women Wage Peace. Ce dernier s’était inspiré de Women of Liberia Mass Action for Peace. C’est «un bel exemple d’inspiration et de transmission de combats et de mobilisation de femmes de par le monde».
