Le magazine «Marianne» a traité, dans son dernier numéro, les multiples absurdités publiées par les médias algériens à la botte du régime militaire pour cibler le Maroc, l’Espagne et la France.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 8 juillet, que l’auteur de cette tribune, Jamal Bouoiyour, dévoile toute l’étendue de la décrépitude de la junte militaire: «La recherche d’ennemis imaginaires et le tintamarre de la glorification du nationalisme tribal constituent la politique révolue du régime algérien.
Un régime qui passe par des mauvais moments, qui est incapable de dissimuler ses échecs récurrents et qui peine à trouver les conditions idoines pour garantir la prospérité de son peuple». Évoquant l’obsession maladive pour la question du Sahara marocain, l’enseignant-chercheur s’interroge sur les buts inavoués de la junte militaire qui considère comme ennemis tous ceux qui ne partagent pas sa vision sur ce dossier.
A tel point que les généraux algériens en ont fait leur doctrine sacrée en vouant une haine viscérale au Maroc qu’ils ont calquée par la suite sur l’Espagne et la France qui ont commis le «crime» d’émettre une position différente sur ce dossier: «Et si la France décidait un jour de suivre le même cheminement que l’Espagne sur la question marocaine? Et si l’Italie lui emboitait le pas, que ferait l’Algérie? La France n’a qu’à bien se tenir sinon l’Algérie n’hésitera pas à rappeler d’urgence son ambassadeur. Les dirigeants algériens l’ont fait en octobre 2021 quand ils ont interdit l’espace aérien de leur pays aux avions militaires français après la déclaration d’Emmanuel Macron sur la rente mémorielle», poursuit l’auteur de la tribune.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia souligne que l’auteur de l’article a rappelé la décision prise par l’Algérie, le 8 juin dernier, en gelant toutes les transactions commerciales avec l’Espagne et en suspendant le «traité d’amitié» après avoir rappelé son ambassadeur.
Et Jamal Bouoiyour de préciser que «la cause de ce revirement repose sur les mêmes arguties et le même refrain entonnés, à jet continu, par les généraux algériens. Madrid a commis un crime en qualifiant le plan d’autonomie marocain sur le Sahara de sérieux et crédible». L’Espagne, poursuit-il, qui n’a pas échappé à cette maladie algérienne, a été jointe à la haine chronique vouée contre le Maroc, son voisin avec lequel il a fermé les frontières d’une manière unilatérale, voire en fermant l’espace aérien.
Une maladie qui a, parfois, transformé la doctrine sacrée de l’armée en des préparatifs pour affronter un danger extérieur, allant jusqu’à fermer les frontières de l’Est avec la Tunisie et celles du sud avec la Lybie. Tout en relevant l’échec de l’Algérie à exploiter sa richesse pétrolière pour diversifier son économie, le quotidien souligne que le président Abdelmadjid Tebboune n’hésite pas à sortir certaines flèches de son carquois pour attaquer son rival éternel, le Maroc.
«Pour le président algérien, le royaume a commis un crime en rétablissant ses relations avec l’«entité sioniste», sauf que l’Algérie n’a pas rappelé ses ambassadeurs aux Émirats arabes unis, au Bahreïn et en Égypte. Pourtant, ces pays ont signé des accords de paix avec Israël», conclut l’enseignant chercheur Jamal Bouoiyour.