Le régime algérien, en quête désespérée de succès diplomatiques, s’est cru au sommet de la gloire en célébrant avec une exubérance démesurée l’élection de sa représentante au poste de vice-présidente du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA). Une «victoire» acquise, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 20 février, au prix de millions de dollars issus des contribuables algériens.
Cependant, les dirigeants d’Alger ont vite déchanté, laissant éclater leur amertume et leur animosité envers le Maroc. Dans un communiqué officiel, ils ont vivement critiqué une pratique pourtant inhérente à la souveraineté des États. En violation des normes internationales, le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé, dans des termes empreints de haine et de jalousie, son désaccord face à la visite d’une ministre française au Maroc.
Habitué à mobiliser ses relais médiatiques et ses partisans, le régime s’est cette fois-ci résolu à s’opposer ouvertement à la visite de la ministre française de la Culture, Rachida Dati, au Maroc, notamment lors de son passage dans le Sahara marocain. Les autorités algériennes, persuadées de leur droit à exercer une tutelle sur les affaires d’autres États, n’ont pas hésité à qualifier cette visite de «geste gravissime méritant condamnation et dénonciation», y voyant un «mépris flagrant du droit international de la part d’un membre permanent du Conseil de sécurité». Pourtant, ce sont ces mêmes dirigeants qui, par leur ingérence, bafouent la légitimité internationale en s’immisçant dans les affaires internes d’autres nations.
Fait notable, le régime militaire a gardé profil bas et s’est abstenu de publier un communiqué similaire lorsque les États-Unis ont explicitement reconnu la marocanité du Sahara, malgré les déclarations de diplomates et de politiques américains. Ce communiqué bizarroïde du ministère algérien des Affaires étrangères révèle le complexe qui anime les cercles dirigeants d’Alger. Ces mêmes dirigeants qui, paradoxalement, se disent prêts à normaliser les relations avec Israël tout en affichant une hostilité persistante envers un pays voisin pour une question qu’ils prétendent ne pas les concerner.
«Il est de notoriété publique que le Sahara marocain est devenu une question existentielle pour le régime algérien, sur laquelle il a fondé une grande partie de sa légitimité face à son peuple», note Al Ahdath Al Maghribia. La résolution de ce dossier marquerait inévitablement la fin de son emprise sur une population condamnée à subir ses foudres. Ce communiqué met non seulement en lumière le visage hideux du régime militaire, mais il trahit aussi l’ébranlement provoqué par la visite de la ministre française Rachida Dati dans les provinces du Sud, notamment à Laâyoune et Dakhla.
Bien que de nature culturelle, cette visite revêt une dimension politique majeure, étant la première d’un responsable français dans le Sahara marocain. Pour de nombreux observateurs, elle représente une étape symbolique et stratégique, reflétant l’isolement croissant du régime algérien sur la scène internationale.
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