La relation avec le Maroc avance et «on verra les résultats très bientôt», selon le chef de la diplomatie espagnole

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares, au cours d'une conférence de presse le 10 septembre 2021. . Farooq NAEEM / AFP

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'UE et de la Coopération, José Manuel Albares, a assuré, ce vendredi 4 février 2022, que les relations avec le Maroc avancent, même si ce n'est pas au rythme de Twitter, et a exprimé sa conviction que «très bientôt» les résultats seront visibles.

Le 04/02/2022 à 17h36

José Manuel Albares a souligné que les intérêts de l'Espagne avec le Maroc, comme avec l'Algérie, sont «très riches».

«Construire une relation du XXIe siècle signifie aller de l'avant et examiner différents domaines et c'est ce que nous faisons et nous le faisons de manière assez solide», a-t-il déclaré lors d’une rencontre organisée par le Cluster maritime espagnol.

Le ministre a reconnu que les relations avancent, «peut-être pas aussi rapidement que l'exigent les temps médiatiques de Twitter, mais certainement avec beaucoup plus de profondeur et de caractère stratégique qu'on ne peut l'imaginer, et je crois que tout cela se verra très bientôt».

En revanche, en ce qui concerne la question de savoir si la décision du Maroc de rouvrir son espace aérien et ses ports à partir du 7 février inclura l'Espagne, José Manuel Albares a répondu que «cette question doit être posée au Maroc».

En tout cas, il a estimé que «tout va reprendre, sans doute pas aussi vite que le souhaiteraient les journaux ou Twitter, mais avec beaucoup plus de solidité qu'on ne peut l'imaginer».

Dans ce sens, le ministre espagnol s’est dit également confiant du fait que l'opération «Marhaba» aura lieu cette année, après deux ans de suspension.

Par contre, José Manuel Albares n'a pas voulu entrer dans les détails de la décision du gouvernement espagnol d'aider le Maroc à garantir son approvisionnement énergétique, ni si elle a été prise avec des contreparties, ni si l'Algérie en a été informée, arguant qu'il ne voulait pas traiter de «questions de politique internationale d'une telle importance».

Par Ayoub Khattabi
Le 04/02/2022 à 17h36