La première chambre criminelle de la cour d’appel de Fès a reporté au lundi 17 juillet prochain le procès du député Rachid El Faik (RNI) accusé de «traite d’êtres humains» et d’«attentat à la pudeur» sur une mineure porteuse d’un handicap mental.
Al Ahdath Al Maghribia relaie, ce mercredi 12 juillet, le fait que l’accusé n’a pas pu se présenter devant le tribunal, en raison de son état de santé.
En revanche, les deux témoins qui avaient antérieurement été entendus par les enquêteurs ont assisté à l’audience de lundi dernier, alors que la Cour a une fois encore constaté l’absence de la victime.
Le tribunal avait été informé lors de la dernière audience que la victime avait quitté le territoire national en octobre 2022, ce qui n’a nullement empêché son avocat de déclarer à la justice que sa cliente réclamait des dommages et intérêts de l’ordre de 500.000 dirhams.
Al Ahdath Al Maghribia souligne que la victime ne s’était pas présentée devant le tribunal au cours des deux dernières audiences. Elle a même manqué à l’appel lors de la présentation de son dossier devant le juge d’instruction de la troisième chambre. L’absence de la victime a poussé le magistrat à clore l’instruction de ce dossier sans qu’il n’ait pu entendre ses déclarations.
La seule fois où cette jeune fille, mineure, a été entendue, c’était lorsqu’elle s’est présentée devant le juge d’instruction près du tribunal de première instance de Fès.
Depuis, ce dossier a été déféré devant le procureur général du Roi près la cour d’appel de Fès, après que le juge d’instruction a estimé que les actes qui étaient reprochés à l’accusé revêtaient un caractère pénal.