Justice. Fès: reprise du procès de Abdelali Hamieddine, leader du PJD poursuivi pour "complicité d’homicide"

Le défunt Benaïssa Aït El Jid face à son meurtrier présumé.

Le défunt Benaïssa Aït El Jid face à son meurtrier présumé. . DR

Le procès de Abdelali Hamieddine, dirigeant du Parti de la Justice et du Développement (PJD), poursuivi pour complicité d’homicide volontaire dans une affaire qui remonte à 1993, a repris ce mardi 23 juillet à la Cour d’appel de Fès. Ambiance.

Le 23/07/2019 à 10h54

Le procès de Abdelali Hamieddine, membre de la direction du PJD, a repris dans une ambiance similaire à celle qui a toujours prévalu. Pour se présenter devant cette cour, qui le juge pour son implication présumée dans l’assassinat de l’étudiant de gauche Mohamed Benaissa Aït El Jid, en 1993, le leader islamiste est arrivé entouré de plusieurs autres dirigeants et sympathisants de sa formation politique. 

La famille Aït El Jid, qui s'est quant à elle portée partie civile, est également présente, tout comme le seul et unique témoin des faits: El Haddioui El Khammar.

Au début de l’audience, ce mardi 23 juillet, le président de la cour a donné la parole à la défense de Abdelali Hamieddine pour répondre aux requêtes de forme présentées par les avocats de la famille Aït El Jid, a constaté Le360.

Parallèlement à la reprise de ce procès, des proches et anciens camarades de l’étudiant assassiné voici 26 ans ont organisé un sit-in devant le siège de la Cour d’appel de Fès, avec la revendication qu'ils ont toujours soutenue: que toute la vérité soit faite sur l’un des assassinats politiques les plus célèbres des années quatre-vingt-dix.

(Développement suivra)

Par Ahmed Echakoury
Le 23/07/2019 à 10h54