On ne change pas une méthodologie qui gagne! Chakib Benmoussa a opté pour la même démarche utilisée pour l’élaboration du rapport sur le nouveau modèle de développement, basée sur l’écoute, l’approche participative et l’implication des acteurs dans l’élaboration des politiques publiques. Les stratégies verticales arrivant du centre ont démontré leurs limites et la réforme de l’éducation nécessite l’engagement et l’intelligence collective des principaux concernés.
En conclave ce weekend à El Jadida avec les directeurs du ministère et ceux des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF), Benmoussa va exposer pour la première fois son projet de feuille de route pour le quinquennat 2022-2026. Le but de l’exercice est de co-construire les actions à mener pour atteindre les objectifs fixés par cette feuille de route.
Lire aussi : Chakib Benmoussa annonce pour fin juillet une nouvelle mouture du statut particulier des enseignants
Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Education, le 7 octobre 2021, Benmoussa a à maintes fois affirmé que la vision portée par sa feuille de route ambitionne de rendre effective «la renaissance éducative prônée dans le Nouveau modèle de développement, replaçant l’école au cœur du projet de société du Maroc».
La nouvelle feuille de route est axée sur l’impact concret des réformes sur l’élève, souligne une source proche du dossier. Elle se réfère essentiellement aux discours royaux sur la réforme de l’éducation, à la loi cadre 51-17, au nouveau modèle de développement et au programme gouvernemental.
Le projet est ambitieux et vise à mettre en place une école publique de qualité, permettant de réaliser pleinement la scolarité obligatoire des élèves, garantir le savoir et les compétences nécessaires des enfants et assurer leur épanouissement, poursuit la même source.