Guergarate: l'isolement du Polisario, une bande aux abois

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Revue de presseKiosque360. Débouté par le Conseil de sécurité et isolé au sein de la communauté internationale, le Polisario multiplie ses gesticulations désespérées dans la zone de Guergarate. Son parrain, le régime militaire algérien, tout aussi sonné, pousse ses nervis vers une fuite en avant suicidaire.

Le 12/11/2020 à 19h03

Le Polisario a perdu tous ses repères après avoir été assommé par la résolution du Conseil de sécurité n°2.548 du 30 octobre, la gifle des Etats-Unis qui a loué la crédibilité du plan d’autonomie marocain et la position de la France sur le blocage du poste frontalier de Guergarate. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 13 novembre, que face à cet extrême isolement, le Polisario tente désespérément d’entrer en confrontation avec le Conseil de sécurité qui a conforté l’approche du Maroc dans le dossier de son intégrité territoriale.

Une source proche de ce dossier a qualifié de «fuite en avant» les gesticulations du Polisario dans la zone de Guergarate et son blocage de la circulation des personnes et des marchandises vers l’Afrique. D’autant que le conseil a été clair dans sa définition d’une solution politique, réaliste et pragmatique, à travers le processus des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario.

Ce faisant, ajoute la même source, cette résolution a définitivement enterré les visées utopiques de l’Algérie et du Polisario. Du coup, les séparatistes se sont rabattus sur les surenchères guerrières pour se dérober, même momentanément, de la pression des protestations de plus en plus intenses dans les camps de Tindouf. Mais pour assurer leur survie, les nervis de l’Algérie comptent, aussi et surtout, sur leur politique répressive cyniquement facilitée par le régime militaire qui leur a délégué tous les pouvoirs dans les camps de Tindouf en violation du droit international humanitaire.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le Polisario est un mouvement agonisant qui ne bénéficie d’aucune légitimité, tout comme le «Mouvement des Sahraouis pour la paix» qui n’a pas cessé de torpiller sa soi-disant représentativité. Il s’agit aussi d’une fuite en avant face à la réalité inébranlable de la marocanité du Sahara à travers des investissements considérables dans le cadre du nouveau modèle de développement. Une marocanité qui se consolide davantage avec l’ouverture de 16 consulats généraux africains et arabe à Laâyoune et Dakhla, sachant que d’autres pays se préparent à y ouvrir leurs représentations diplomatiques.

En face de cette réalité intangible sur le terrain, l’agence de presse algérienne n’a pas cessé de diffuser les informations sur les gesticulations désespérées du Polisario. Un comportement qui dénote la confusion et le désarroi de l’Algérie. Le Conseil de sécurité, et à travers lui la communauté internationale, demeure témoin des actes gravissimes perpétrés par le Polisario sous l’impulsion de l’Algérie. Des actes qui visent à perturber la stabilité de la région et à saper tous les efforts déployés par le secrétaire général de l’ONU pour arriver à une solution politique réaliste et durable basée sur le compromis du conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Par Hassan Benadad
Le 12/11/2020 à 19h03