Futur gouvernement: Benkirane se dit déterminé pour la réussite des consultations

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Le chef de gouvernement désigné, Abdelillah Benkirane, s'est déclaré "déterminé à poursuivre les consultations et à prendre tout le temps qu'il faut" avec Aziz Akhannouch, le patron du RNI. Et ce, "jusqu'au succès de sa mission".

Le 13/12/2016 à 14h29

"Il n'y a pas de crise politique contrairement à ce qui est véhiculé çà et là", a indiqué son entourage, à Le360, citant le chef du PJD.

L'équipe de Benkirane a indiqué que les deux hommes fixeront demain jeudi un nouveau rendez-vous pour une reprise effective des consultations.

"MM. Benkirane et Akhannouch saisiront l'occasion du Conseil de gouvernement pour avancer dans les pourparlers", a-t-on ajouté.

Abdelilah Benkirane estime "qu'il n'y a pas de crise. La crise suppose une rupture. Or, il existe une ferme volonté politique de part et d'autre de continuer et de dialoguer", nous apprend son entourage.

En outre, on avance le fait que Abdelilah Benkirane est doté "d'une détermination de mener les consultations jusqu'au bout, avec l'objectif d'obtenir une participation efficace du RNI dans le futur gouvernement".

A la question de savoir comment l'équation de l'Istiqlal va être résolue, sachant que le RNI refuse la participation du parti de la Balance, notre source a évoqué la possibilité d'une "solution médiane".

Concernant les déclarations de certains milieux quant à la formation d’un gouvernement d'union nationale, notre source a catégoriquement démenti cette option, la qualifiant de "mensonge" et "d'intox".

"Nous ne comprenons pas comment de telles fausses informations peuvent être relayées par certains milieux", s'est interrogé notre interlocuteur.

"Un gouvernement d'union nationale donnerait un signal de faiblesse et d'instabilité à nos adversaires. Le Maroc n'est pas dans une logique de grave crise politique ou sécuritaire", affirme l'équipe de Abdelillah Benkirane.

"Le Maroc est fortement engagé dans un processus de retour au sein de l'Union africaine et son appareil offensif, sur le plan diplomatique, doit atteindre son objectif sans perturbation ou parasitage", a-t-on conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/12/2016 à 14h29