Le secteur de l’oléiculture marocaine, qui participe à hauteur de 20% à la couverture des besoins du pays en huiles végétales alimentaires et assure plus de 51 millions de journées de travail par an, est frappé de plein fouet par la sécheresse, ce qui a eu des effets immédiats sur le prix de l’huile de table. Aujourd’hui, le prix du litre a atteint 70 dirhams, même dans les régions réputées pour avoir eu de bonnes récoltes au cours des dernières années, notamment le Nord et la région de Ouazzane. L’augmentation varie entre 40 et 50%, fait remarquer le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 1er décembre.
Le secteur de l’olivier, qui a fait l’objet de plusieurs actions visant à accompagner la petite agriculture pour augmenter les revenus des agriculteurs, surtout dans le monde rural, se trouve ainsi secoué par la sécheresse.
Ceci a poussé des parlementaires à interpeller le ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, afin d’intervenir pour soutenir les agriculteurs pénalisés par la sécheresse. «La situation est extrêmement difficile et les agriculteurs continuent de souffrir en silence», soulignent les sources du quotidien.
Et d’ajouter que «l’agriculteur qui contribue à la sécurité alimentaire est abandonné à son sort sans orientation ni conseils pendant cette conjoncture difficile». Après l’appel des parlementaires, indique enfin le quotidien, les projecteurs restent donc braqués sur le ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour prendre les mesures adéquates.