Dans cette lettre adressée à Julie Verhaar, secrétaire générale adjointe d’Amnesty International, le chef du gouvernement marocain réitère la demande du Royaume d’une réponse officielle de la part de cette organisation: une réponse qui comprend toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour produire son accusation contre le Maroc dans l’affaire dite d’espionnage téléphonique du journaliste stagiaire Omar Radi.
Le gouvernement marocain avait affirmé, jeudi 2 juillet 2020, que le Royaume du Maroc prendra les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale, ainsi que pour éclairer l'opinion publique nationale et internationale au sujet de ces allégations.
Pour rappel, le Royaume du Maroc a réitéré son rejet catégorique des derniers rapports d'Amnesty International, étant donné qu'ils sont dictés par un agenda n'ayant aucun lien avec la défense des droits de l'homme en tant que valeurs universelles, citant à cet effet "ses deux rapports publiés en octobre 2019 et en juin 2020, lesquels vont sciemment à l’encontre de l'histoire et des orientations de la communauté internationale qui ne cesse de saluer et d'apprécier les efforts et les initiatives du Maroc notamment dans le domaine des Droits de l'Homme".
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Le Royaume du Maroc, poursuit le gouvernement, n'est pas sans connaitre les motivations de cet acharnement systématique et ses instigateurs qui ne ménagent aucun effort pour nuire aux acquis de la nation en matière des droits de l'Homme et de développement.
Cinq jours après la première demande du Maroc, et comme il était prévu, l'ONG Amnesty International n'a présenté aucune réponse ou preuve de la véracité de ses allégations, note le gouvernement, précisant que face à cet atermoiement qui reflète la confusion et la complicité d'Amnesty international, le gouvernement du Maroc ne peut que placer ce rapport dans son contexte réel, à savoir:- l'acharnement systématique et continu depuis des années contre les intérêts du Maroc et le mépris des avancées et acquis qu'il a réalisés et qui sont reconnus mondialement, notamment dans le domaine des droits de l'homme. Cet acharnement d'Amnesty a dépassé toutes les limites à travers sa tentative de s'ériger en acteur politique sur la scène marocaine, manipulée dans ce sens par des parties connues et portant des sentiments de haine envers les institutions nationales marocaines.
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- En essayant d'instrumentaliser la situation d'un journaliste-stagiaire marocain, AI a prétendu que ce dernier a fait l'objet de l'opération d'espionnage sus-mentionnée. Ce même journaliste-stagiaire est soumis à une enquête judiciaire pour atteinte présumée à la sûreté de l'Etat, en raison de ses liens avec un officier de liaison d'un pays étranger, dont le Royaume se réserve le droit de ne pas dévoiler sa réelle identité, en conformité avec les us et coutumes de la communauté internationale. Cet officier a été à l'origine de fuites, en juillet 2013, au sujet de sa réelle identité. Il était en poste sous couvert diplomatique depuis 1979 dans plusieurs régions de tensions à travers le monde.
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