Emploi temporaire de 250.000 jeunes: la CNSS appelée à jouer un rôle majeur dans le programme Awrach

Le siège de la CNSS.

Le siège de la CNSS. . Le360

Le gouvernement, qui a élaboré le projet Awrach consistant à accorder des emplois temporaires à 250.000 personnes en deux ans, a décidé d’associer la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) et les ONG nationales dans la mise en oeuvre de ce programme novateur, a appris Le360 de source gouvernementale.

Le 25/12/2021 à 16h59

Le programme Awrach, présenté récemment dans les régions par Younes Sekkouri, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des compétences, prévoit d’accorder des emplois temporaires à 250.000 jeunes durant deux ans.

En effet, notre source précise, «La CNSS sera chargée, dans une première phase, de collecter d’abord au niveau de toutes les villes et les régions du Maroc, l’ensemble des dossiers des bénéficiaires d’emploi puis, dans une seconde étape, de verser mensuellement les salaires de toutes les personnes recrutées».

Ces 250.000 recrues bénéficieront d’une carte d’adhésion à la CNSS sachant que la part de la cotisation de chaque salarié sera prise en charge par l’Etat, chaque mois. Le montant global du projet Awrach coûtera à l’Etat 2,5 milliards de dirhams. La totalité de cette somme, selon la même source, sera versée à la CNSS pour gérer, chaque année et ce, durant deux ans, le volet «salarial» de ce programme.

Quant au second axe du projet relatif à l’opération de recrutement des jeunes, sa réalisation a été confiée aux diverses ONG et associations œuvrant dans le social. «Ce sont ces ONG régionales et nationales qui auront la tâche de sélectionner et de recruter les candidats», a ajouté cette source gouvernement proche du dossier.

«Les ONG seront sélectionnées par le gouvernement en fonction des domaines de leur compétence». A travers ce projet en cours de finalisation, le gouvernement, a-t-on réaffirmé, veut insuffler une dynamique à l’employabilité. Les opportunités d’emploi sont ouvertes à tous et sans condition de diplômes.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/12/2021 à 16h59