Le Maroc bouclera le processus électoral de l’année 2021 par l’élection, le 5 octobre prochain, des membres de la deuxième Chambre du Parlement. Pour cette échéance électorale concernant uniquement les grands électeurs, la campagne électorale démarre ce mardi 28 septembre, juste après la phase de dépôt des candidatures qui a pris fin lundi 27 septembre à midi.
Les membres de cette institution législative sont élus au suffrage universel indirect pour un mandat de six ans, en vertu de l’article 63 de la Constitution de l’année 2011 et des dispositions de la loi organique n° 28.11, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 28 septembre. Il s’agit d’un scrutin proportionnel plurinominal, avec listes fermées sans panachage ni vote préférentiel.
Cette institution législative, dont le nombre des membres a été réduit de 270 à 120 par la Constitution de 2011, se compose de 72 conseillers représentant les collectivités territoriales des douze régions du pays, 20 représentant les différentes Chambres professionnelles, 8 les organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives (CGEM) et 20 élus à l’échelon national par un collège électoral qui représente les salariés (les syndicats les plus représentatifs).
Autant dire que les candidats concernés devaient être élus au sein de ces collèges électoraux, rappellent les sources du quotidien. Et de souligner que l’élection à la Chambre des conseillers est incompatible avec la présidence d’un Conseil de région ou la présidence de plus d’une Chambre professionnelle, la présidence d'un Conseil d’arrondissement, d'un Conseil préfectoral, provincial ou d'une commune. Pour les grands électeurs appartenant à plusieurs collèges électoraux, la loi régissant ces élections les oblige à choisir un seul collège avant le jour du scrutin. Et s'ils ne précisent pas ce collège dans les délais prescrits, l’autorité compétente les inscrit dans le dernier collège électoral où ils ont été élus.