Éducation: le titre d’enseignant-chercheur fait polémique au sein du ministère

Azzedine El Midaoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Revue de presseLa préparation d’un nouveau statut des fonctionnaires du ministère de l’Enseignement supérieur a remis sur le devant de la scène les revendications des fonctionnaires docteurs de ce département. Ces derniers réclament le statut d’enseignants chercheurs que le projet du nouveau statut des fonctionnaires de l’Enseignement supérieur ne prévoit pas, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 13/12/2024 à 22h27

Les prémices d’une crise s’annoncent au ministère de l’Enseignement supérieur à cause du statut d’«enseignant chercheur» que le département de tutelle n’aurait pas prévu dans le projet du nouveau statut de ses fonctionnaires. La question concerne 120 docteurs fonctionnaires qui avaient obtenu des promesses d’être nommés «enseignants chercheurs», avant que l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur n’en décide autrement.

La colère des docteurs fonctionnaires du ministère s’est accrue, remarque le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 14 et 15 décembre, «après la décision du ministère de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports et du ministère de la Santé d’accorder le titre de «professeurs-assistants» à leurs fonctionnaires docteurs».

Pour faire entendre leurs voix, poursuit Assabah, «les fonctionnaires docteurs du ministère ont créé une coordination nationale en vue de défendre leurs droits et de régulariser leur situation administrative».

Dans un communiqué rendu public, indique Assabah, la coordination de ces fonctionnaires docteurs appelle au respect dans ce cadre des engagements conclus auparavant, les accords du dialogue social et de la commission technique.

Dans ce sillage, ajoute Assabah sur la base du même communiqué, «la coordination de ces fonctionnaires docteurs, qui demandent le soutien des syndicats, des organisations de défense des droits humains et des politiques en vue d’exercer des pressions sur le ministère de tutelle, prévoit d’autres formes de protestation pour faire valoir leurs droits».

Par Mohamed Younsi
Le 13/12/2024 à 22h27