Draiss met en garde contre les frontières passoires pour les terroristes

Charki Draïss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.

Charki Draïss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur. . DR

Le ministre marocain délégué à l'Intérieur, Cherki Draiss, a mis en garde, ce mardi 21 juillet à El Jadida, la communauté internationale contre les menaces du terrorisme via des frontières fragiles et non sécurisées.

Le 21/07/2015 à 19h03

«Les frontières représentent plus que jamais des sources de menaces sérieuses pour la sécurité, car elles constituent des tremplins pour les groupes terroristes et les bandes criminelles de tous genres", a déclaré Cherki Draiss lors d'une conférence dite Initiative conjointe du Centre de l'ONU pour la lutte contre le terrorisme, devant les participants dont une délégation américaine issue du Forum mondial pour la lutte contre le terrorisme (GCTF).

Le ministre marocain délégué à l'Intérieur a réitéré l'engagement du royaume du Maroc quant à l'adoption de la stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) initiée en septembre 2006, dont la gestion des frontières est l'un de ses piliers les plus importants.

Il a également mis en exergue la stratégie nationale tendant à concilier entre la prévention contre les sources d'extrémisme et de terrorisme et les exigences relatives au renforcement de la sécurité et de la stabilité. «Cette stratégie, a-t-il précisé, est également basée sur la consolidation des acquis démocratiques en matière notamment du respect des droits de l'homme et des libertés individuelles et collectives».

«Le développement économique, le renforcement de l'arsenal juridique de lutte contre le terrorisme et la promotion de la coopération internationale en matière du renseignement constituent aussi des axes principaux de cette stratégie», a conclu Cherki Draiss.La sécurité des frontières a été le principal sujet débattu par la conférence internationale d'El Jadida.

Pour rappel, le Maroc et les Etats-Unis co-président pour quatre ans le GCT.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/07/2015 à 19h03