Pas plus tard qu’hier, vendredi 5 novembre, à l’ONU, le Maroc a renouvelé son appui «fort et constant» à la «pleine» souveraineté et à l'intégrité territoriale des Emirats Arabes Unis. Cela s’appelle une position audacieuse et nette. Il n’y a pas de gris. C’est blanc ou c’est noir. A l'ONU aussi, nous avons vu comment plusieurs pays arabes et africains ont appuyé, avec des positions claires, la marocanité du Sahara au point où certains d'entre eux, osons le dire, en font une sorte de ligne rouge dans leur diplomatie.
Les pays amis et frères, dans le Golfe comme dans une grande bonne partie de l’Afrique, ont depuis longtemps clarifié leur position de manière tranchée et irréversible sur la question de la marocanité du Sahara.
Participant de cette logique, le Maroc appelle ses principaux partenaires qui hésitent encore: «aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume», a dit le Roi dans son discours de ce samedi 6 novembre.
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Le Souverain a rappelé dans ce sens la décision de l’Administration américaine sous Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara et qui constitue un exemple à suivre pour les partenaires du Royaume.
Loin de la lecture que certains pourraient en faire, une position claire en faveur de la marocanité du Sahara ne sera pas la bienvenue uniquement pour le Royaume, mais fera bouger les choses dans le sens de la consécration de la stabilité et de la paix dans toute la région.
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«De telles positions contribueront à renforcer le processus politique en cours, à appuyer les efforts déployés pour parvenir à une solution définitive réalisable», ajoute le Souverain en citant l’exemple de plus de 24 pays qui ont, en l’espace de près de deux ans, ouvert des représentations diplomatiques à Laâyoune et à Dakhla.
«C’est assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la Marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain», explique le roi Mohammed VI.