Cet accord a été signé du côté des Affaires étrangères par le ministre Nasser Bourita et du côté du Parlement par les présidents de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, et de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.
C’est l’Académie des études diplomatiques, établissement relevant directement du ministre de Nasser Bourita, qui assurera, en vertu de cette convention, des cycles d’initiation et de formation des parlementaires et des cadres des deux institutions.
Un accent particulier sera accordé à la formation des parlementaires au niveau de la cause nationale afin qu’ils puissent prendre part à des rencontres internationales abordant la cause nationale, surtout celles organisées par l’ONU et l’Union européenne, a-t-il été indiqué à cette occasion.
Cette formation alternant théorie et pratique permettra aux élus d’approfondir leur réflexion, leurs connaissances et leurs approches sur un ensemble de sujets qui intéressent la vie diplomatique du Royaume du Maroc à l’étranger.
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Dans une allocution, le président de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, hôte de la signature de cette convention, a mis en exergue l’intérêt de cette coopération tripartite qui permettra aux élus et aux cadres de renforcer leurs compétences dans divers domaines de la diplomatie parlementaire. «C’est un grand acquis pour notre diplomatie parallèle que nous aspirons à développer au sein de la Chambre des conseillers», a-t-il affirmé.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que cette convention intervient en application des orientations du roi Mohammed VI qui insistent sur l’importance de « la coordination et de la complémentarité entre la diplomatie officielle et la diplomatie parallèle, en particularité parlementaire, en vue de relever tous les défis et d’exploiter toutes les opportunités qu’offre la scène internationale».
Pour sa part, Rachid Talbi Alami a souligné que «la convention vise essentiellement à renforcer le rendement du Parlement, d’un côté en matière de défense des causes nationales, en particulier celle de l’intégrité territoriale et d’un autre côté l’intérêt que revêt les défis posés au niveau international». Le Maroc, selon lui, adhère mondialement à plusieurs défis tels que les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité pharmaceutique, ainsi que la migration et c’est pour cette raison que la formation va permettre de fournir aux parlementaires des données et une expertise en vue d’une compréhension précise des défis et des priorités de chacune des parties du monde.