Développement durable: Leila Benali ignore les recommandations de la Cour des comptes

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. . MAP

Revue de presseKiosque360. Fidèle à la politique prônée par son prédécesseur PJdiste, Aziz Rebbah, la nouvelle ministre de la Transition écologique peine à mettre en œuvre le Programme onusien de développement durable (2015-2030). Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 23/08/2022 à 22h46

Dans sa livraison du 24 août, le quotidien Al Akhbar rapporte que la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, emboîte le pas à son prédécesseur, le ministre de l’Energie dans le gouvernement El Othmani, Aziz Rebbah, dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en 2015 par tous les Etats membres des Nations Unies.

Selon les sources du quotidien, on note un faible rendement de la nouvelle locataire du ministère de la Transition énergétique, notamment dans la mise en œuvre des dix-sept objectifs fixés dans le cadre du Programme onusien de développement durable à l’horizon 2030. «En effet, depuis sa nomination, la ministre affiliée au PAM, n’a pris aucune mesure concrète sur le terrain».

En outre, le journal Al Akhbar affirme que la ministre de tutelle a ignoré les recommandations de la Cour des comptes, qui avait réalisé en 2018 un rapport thématique sur la préparation du Maroc pour la mise en œuvre des Objectifs de développement durable 2015-2030, dont le programme a été adopté à l’unanimité par les Etats membres de l’ONU en septembre 2015. L'institution, alors présidée par Driss Jettou, avait recommandé la mise en place d’une instance et d’un dispositif impliquant et fédérant les différentes parties prenantes pour assurer la coordination, le suivi et le reporting de la mise en œuvre du Programme 2030. Elle a également recommandé l’élargissement des consultations réalisées avec l’ensemble des parties prenantes à tous les niveaux.

Autre recommandation soulevée par la Cour des comptes: l’établissement et la validation des plans d’action détaillés qui définissent les modalités, les échéances, les intervenants et les modes de financement nécessaires pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable. L’instance de contrôle suggère également la prise en considération des initiatives entreprises par certains départements ministériels.

Par Khalil Rachdi
Le 23/08/2022 à 22h46