Au moment où la Chambre des représentants étudie le budget alloué au Haut-commissariat des Eaux et forêts dans le projet de Loi de finances préparé par le gouvernement, plusieurs fonctionnaires du Commissariat ont protesté contre ce qu’ils qualifient de «rente» dont profiteraient certains cadres de l’institution publique, rapporte le quotidien “Assabah” dans son édition du mardi 24 novembre.
Selon les déclarations d’une source contactée par le journal arabophone, une proche d’un haut cadre du Haut-Commissariat aurait bénéficié d’une parcelle de terrain au beau milieu d’une forêt de cèdres dans le Moyen Atlas près de Azrou. Un bout de terre sur lequel, quelque temps après, a été construit un hôtel.
La même source rapporte qu’un proche d’un autre responsable au sein de la même administration a bénéficié d’une parcelle de la forêt de Maâmoura près de Rabat, lieu où il décide de construire une clinique privée.
«Des proches de dirigeants du Haut-Commissariat ont profité de biens immobiliers dans les forêts du Rif, de la région d’Arcane dans le sud, là où des chanceux ont pu inaugurer des centres de villégiatures près d’Essaouira», a précisé la même source. Selon des informations du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification, le nombre de terrains cédés dans le cadre de cees affaires de népotisme s'est multiplié lors des dernières années.