Dans son rapport remis au Conseil de sécurité, le 23 septembre 2020, et actuellement à l’examen par les membres de ce Conseil, Antonio Guterres fait référence, dans deux paragraphes distincts, à ce séparatiste notoire, en tant que simple "représentant du polisario à New York" et nullement en tant que "représentant auprès des Nations Unies", comme celui-ci s’est auto-qualifié.
Ce n’est pas la première fois que le secrétaire général de l’ONU renvoie ce mercenaire à son véritable statut, celui de simple résident de la ville de New York.
En effet, la même référence à cet individu, en tant que "représentant du polisario à New York" se retrouve dans les précédents rapports du secrétaire général au Conseil de sécurité des Nations Unies.
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Ces références claires émises par Antonio Guterres, en sa qualité de secrétaire général de l’ONU, démontrent clairement que ni le "polisario", ni ses "représentants" ne jouissent d’un quelconque statut auprès de l’Organisation des Nations Unies, et encore moins d’une représentation auprès de cette organisation internationale, exclusivement composée d’Etats membres souverains.
A travers cette réaffirmation, la dernière en date, Antonio Guterres a su, une fois de plus, confondre le "polisario", sur ses mensonges récurrents, avec lesquels cette organisation séparatiste se cherche désespérément une légitimité, qu’aucune instance onusienne ne daigne lui accorder.
Le Secrétaire général de l’ONU met également à nu ce véritable hold-up orchestré par ce séparatiste en particulier, à propos du statut et de la fonction de soi-disant "représentant à l’ONU" dont il se targue, alors qu’il ne figure sur aucun annuaire, ni document de l’ONU. En effet, un tel statut n’est octroyé qu’aux seuls Représentants des Etats membres dûment accrédités auprès de l’Organisation.
Par ses affirmations limpides et sans ambiguïté, Antonio Guterres a ainsi balayé d’un revers de main ces prétentions fallacieuses et les mirages que les dirigeants de l’entité séparatiste tentent vainement de vendre aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Des populations qui ont d’ailleurs fini par démasquer la vraie nature despotique de ce mouvement armé, d’où la prolifération, tant dans les camps, qu'à l’extérieur de ceux-ci, de mouvements de protestations et de dénonciation de la supercherie et de la pseudo-légitimité de ce mouvement séparatiste.
Il faut savoir que le recours à la falsification et à l’usage de faux documents sont d’ailleurs une marque de fabrique de longue date du "polisario", dont les liens avec le terrorisme et le crime organisé dans la région sahélo-saharienne sont avérés. Son registre de mensonges et de falsification des chiffres a d’ailleurs, à de nombreuses reprises, été mis à nu non seulement à New York, mais aussi à Genève, Rome et Bruxelles.
En effet, les Agences onusiennes et européennes contestent régulièrement les chiffres grossiers du nombre des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, avancés par le "polisario".
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Plus encore, la pratique du "faux et usage de faux" est outrageusement utilisée par le "polisario" pour le détournement de l’assistance humanitaire destinée à ces populations.
Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Office Européen de lutte anti-fraude ont tous déjà relevé, dans leurs rapports d’inspection, le fait que les dirigeants du "polisario" falsifient systématiquement les documents et les listes de distribution des aides humanitaires, afin de couvrir leur détournement.
Le Maroc a constamment dévoilé et dénoncé les manœuvres fallacieuses d’usurpation de statut et de fonction du "polisario" et de ses membres, à travers plusieurs lettres, et différentes démarches effectuées auprès du Secrétaire général de l’ONU ainsi que des membres du Conseil de sécurité.