Crise au PAM: Fatima-Zahra Mansouri en appelle à la sagesse

Fatima-Zahra Mansouri. 

Fatima-Zahra Mansouri.  . Le360

Agacée par les déchirements au sein du Parti authenticité et modernité (PAM), Fatima-Zahra Mansouri, présidente du Conseil national, a appelé les camps de Hakim Benchamach et celui de ses détracteurs à faire prévaloir la sagesse pour préserver le parti, son unité et sa survie.

Le 29/05/2019 à 11h06

Se positionnant comme médiatrice -sans qu'elle le dise explicitement-, la présidente du "Parlement" du PAM s'est déclarée, dans un communiqué, déçue par "la mauvaise gestion des différends internes, ceux-ci étant alimentés par des calculs personnels" et par "la non application des règlements pour gérer les tiraillements".

C'est la deuxième fois, note-t-on, que Fatima Zahra Mansouri, ancienne maire de Marrakech, intervient dans cette "crise profonde" après avoir adressé il y a quinze jours un message à Samir Koudar pour le féliciter après avoir été porté à la présidence de la Commission préparatoire du prochain congrès. Bien que soutenu par une majorité des membres de cette commission, l'élection de Samir Koudar, très proche de Ahmed Akhchichine, a été invalidée par Hakim Benchamach, secrétaire général du PAM.

Cette invalidation a suscité l'ire de douze membres du Bureau politique. Fatima-Zahra Mansouri pense en outre que le débat actuel au sein du PAM "se focalise plus sur les personnes que sur des idées", une remontrance visant le camp de Benchamach qui a viré Ahmed Akhchichine, un des membres fondateurs du PAM et actuel président du conseil régional de Marrakech.

"Je reste attachée au parti et à l'ensemble de ses acteurs et de ses compétences comme je reste attachée aussi à un parti uni où les lois internes sont respectées », déclare F.Z. Mansouri. "Un parti, dit-elle, sans manoeuvres et sans fourberies".

En conclusion, Fatima Zahra Mansouri n'a pas suggéré d' initiative, selon les observateurs, visant à réunifier les rangs du PAM, parti créé en 2008 sous impulsion des membres du "Mouvement pour tous les démocrates".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/05/2019 à 11h06