«En réponse à la demande du Souverain formulée lors de la célébration de la Marche verte, le département du Transport a décidé de lancer une étude de faisabilité de cet important projet», a affirmé Mohamed Abdeljalil dans une déclaration à la presse à l’issue de la séance des questions orales de la Chambre des représentants.
Le ministre du Transport et de la logistique a été interpellé par des députés au sujet de la création de cette flotte «appelée à contribuer au développement des provinces du Sud, en développant des liaisons maritimes avec les pays de l’Afrique de l’Ouest».
Il a par ailleurs été interrogé sur l’épineuse question de la mobilité et du transport dans le monde rural. «Le transport clandestin pratiqué par ceux qu’on appelle communément les “khattafas” nous préoccupe, et nous devons trouver une solution qui satisfasse les intéressés et les pouvoirs publics dont les autorités régionales», a-t-il répondu aux députés, qui ont apporté «leur soutien à cette catégorie de transporteurs qui jouent, selon eux, un grand rôle face à l’insuffisance des moyens de transport reconnus».
Mohamed Abdeljalil a également promis une révision du cahier des charges pour l’obtention des licences, notamment la réduction des impôts ainsi que la possibilité de réintégrer certains transporteurs dans le secteur formel.
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Il faut signaler qu’au début de la séance des questions orales, le député de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) Saïd Baâziz a interpellé la présidence de la Chambre sur les absences répétitives des ministres pendant les séances des questions orales, estimant que cette attitude est en contradiction avec le règlement intérieur du Parlement.
«L’agenda de ce lundi 13 novembre 2023 prévoyait une participation d’une dizaine de ministres», a martelé le député dans une déclaration pour Le360, notant avoir enregistré dans l’hémicycle la présence de seulement «quatre ministres», à savoir ceux de la Transition numérique, du Transport, de l’Enseignement supérieur et des Affaires islamiques.