Mohamed Mhidia, nouveau wali de la région de Casablanca-Settat et gouverneur de la préfecture de Casablanca, a refusé d’apposer son visa sur la nomination d’une nouvelle première vice-présidente du Conseil de a ville de Casablanca, chargée de la direction de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et des biens communaux. Et pour cause, la concernée aurait de mauvais antécédents. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.
Dans une lettre adressée à Nabila Rmili, maire de Casablanca, Mohamed Mhidia, nouveau wali de la région de Casablanca-Settat et gouverneur de la préfecture de Casablanca a exprimé son refus catégorique de donner l’aval à la nomination d’une nouvelle première vice-présidente du Conseil de la ville, chargée de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et des biens communaux.
Dans son édition du lundi 13 novembre, le quotidien arabophone Assabah explique que ce refus, notifié à Nabila Rmili à travers un courrier de six lignes, signé par le secrétaire général de la wilaya, a été justifié par le fait que la candidate poste susmentionné a déjà fait l’objet de plusieurs avis de recherche consécutifs aux nombreuses plaintes à son encontre, déposées par des promoteurs et investisseurs immobiliers. En effet, «elle aurait soumis les plaignants à des chantages en règle à chaque fois qu’ils présentaient des demandes d’autorisation de construire, et trainait sciemment à libérer les plans de construction et autres dossiers administratifs afférents qui n’ont jamais été délivrés à temps».
Assabah rappelle que cette architecte, dont il ne cite pas le nom, a rejoint le Conseil de la ville de Casablanca en 2014, après avoir été renvoyée de la commune de Tit Mellil.
Aussi bien Mohamed Sajid que Abdelaziz El Omari, anciens maires de Casablanca, ont tenté de lui donner une nouvelle chance de prouver et mettre en valeur ses compétences dans le domaine de l’urbanisme. Peine perdue, puisqu’elle a échoué à s’imposer au sein de cette importante direction au sein du Conseil de la ville, d’où elle a été finalement écartée par le précédent maire de Casablanca
Ce n’est que le mois dernier que cette architecte est réapparue au Conseil de la ville sous la houlette de certains proches de Nabila Rmili, précise Assabah. Mais cette tentative de retour a été très mal vue par le personnel de la direction de l’urbanisme au sein du Conseil de la ville, qui aurait même connu une paralysie de crainte d’un retour de cette architecte.
Cette situation a été derrière l’intervention de l’inspection générale de l’administration territoriale, interpellée sur le mauvais classement de Casablanca, derrière Rabat et Marrakech, quant à la qualité et la célérité des délivrances des demandes d’autorisation de construire.
Le refus du wali de cautionner cette nomination a poussé de nombreux élus à exiger l’ouverture d’une enquête en vue de déterminer qui est derrière le retour de cette architecte honnie par les promoteurs et investisseurs immobiliers, et d’identifier pour le compte de qui elle roulait lors de son précédent passage au sein de la direction de l’urbanisme.