Lors de la session ordinaire du Conseil de la ville du mois de février, la maire de Casablanca, Nabila Rmili, a tiré la sonnette d’alarme sur la sécheresse et la pénurie d’eau qui menacent la capitale économique du Royaume. La maire RNI s’attend à des situations difficiles lors des prochains mois, notamment à l’approche de la saison estivale.
Comme le rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 9 février, la mise en garde de la maire de Casablanca est justifiée par la rareté de l’eau au niveau du barrage d’Al Massira, dont le taux de remplissage ne dépasse pas 1%. Pour rappel, ce barrage représente la première source d’eau qui répond aux besoins de millions de Casablancais.
Lors de son intervention, Nabila Rmili a rappelé que la ville de Casablanca consomme à elle seule 200 millions de mètres cubes d’eau potable par an. A l’heure actuelle, la quantité disponible au niveau du barrage Al Massira, qui alimente les quartiers sud de la ville, ne dépasse pas les 15 millions de mètres cubes.
Face aux élus de la ville, la maire de Casablanca a rappelé le développement et la mise en place de plusieurs programmes, investissements et équipements pour accompagner l’effort national de rationalisation de la consommation.
Selon Nabila Rmili, ces programmes vont permettre de prévenir et de lutter contre le gaspillage et la perte de cette ressource de plus en plus rare. Dans ce sens, la maire a indiqué que Casablanca mise plus que jamais sur la réutilisation des eaux usées de la ville.
« Nous avons réduit le débit d’eau le soir et accéléré les travaux pour la réalisation de stations d’épuration, et les travaux d’aménagement des ouvrages hydrauliques des ressources de Sindibad et Sidi Abderrahmane ont déjà été lancés », a-t-elle déclaré lors de la session du Conseil de la ville.