Casablanca: des mesures pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable

Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI).

Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'eau.. DR

Revue de presseLe ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, a listé les mesures prises par son département pour sécuriser l’approvisionnement des Casablancais en eau potable. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 23/02/2023 à 20h38

Le 22 février, le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka, a présidé à Khémisset la réunion annuelle du Conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique Bouregreg et de la Chaouia au titre de l’année 2022. Cette réunion était l’occasion de rappeler l’importance stratégique de l’eau pour tous les secteurs et son rôle dans le développement économique et social.

Dans sa livraison du 24 février, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que Nizar Baraka a rappelé lors de son allocution que l’année écoulée a été marquée par l’achèvement des travaux de construction du barrage Tiddas dans la province de Khémisset. Disposant d’une capacité de stockage de 507 millions de m3, le remplissage de la retenue de ce barrage est en cours.

Lors de son allocution, le ministre de tutelle a annoncé le démarrage de l’exploitation du projet reliant les réseaux d’approvisionnement nord et sud du Grand Casablanca. Objectif: augmenter le volume d’eau potable alloué à la ville de Casablanca à partir du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, ainsi que des travaux de la tranche urgente du projet d’interconnexion entre les bassins du Sebou, du Bouregreg et de l’Oum Er Rbia.

D’après le quotidien, Nizar Baraka a indiqué que le bassin du Bouregreg et de la Chaouia a connu un déficit de précipitations de 51% au cours de l’année hydrologique 2021-2022. Cette situation a accentué le déficit enregistré aux barrages de la région qui ont avoisiné 64 millions m3, soit l’équivalent d’un déficit de 91% par rapport à la moyenne annuelle.

A en croire le ministre de tutelle, le gouvernement s’est engagé pour la mise en œuvre de programmes structurants dans ce bassin. Il cite par exemple la réalisation de la station de dessalement d’eau de mer dans la région de Casablanca-Settat d’une capacité de 300 millions de m3 par an (début des travaux vers fin 2023) avec une capacité de 200 millions de m3 pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable.

Toujours selon Nizar Baraka, les travaux se poursuivent au niveau des chantiers de construction de 17 barrages, d’une capacité totale d’environ 5,56 milliards de m3. A cela s’ajoutent également des petits barrages en cours de réalisation. En outre, dix usines de dessalement d’eau de mer ont été réalisées, en plus de 158 stations de traitement des eaux usées. Objectif: diversifier les sources d’approvisionnement en eau.

Par Khalil Rachdi
Le 23/02/2023 à 20h38