Dans sa longue allocution, le chef du gouvernement socio-économique s’est adressé à ses adversaires politiques, en particulier au PJD, en affirmant que «l’ère du populisme et de l’inaction est révolue». «Nous avons réalisé une écrasante victoire électorale, le 8 septembre 2021 à travers les urnes et la démocratie. Maintenant c’est le temps de l’innovation, de l’action et la fin de l’immobilisme», a-t-il déclaré sous des applaudissements nourris des jeunes du parti venus de toutes les régions du Maroc.
Entourés de presque tous les membres du bureau politique du RNI, il a lancé une autre flèche au PJD en indiquant que le Maroc «a perdu dix ans dans l’inaction», en référence aux deux mandats qu’a réalisés le PJD à la tête de l’Exécutif. «Nous vous avons donné deux chances, la machine du développement s’était ralentie, les deux mandats étaient largement suffisants», pour convaincre, mais «le peuple a choisi au final le RNI qui a pu former une coalition gouvernementale harmonieuse et active», a-t-il ainsi déclaré.
Aziz Akhannouch a salué ses deux alliés au gouvernement du PAM et de l’Istiqlal tout en reconnaissant le rôle que jouent les partis de l’opposition (MP, USFP, PPS, PJD) dans la «vie démocratique».
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Au sujet du bilan de l’actuel gouvernement, Aziz Akhannouch a affirmé, qu’après presque une année d’exercice du pouvoir, le bilan est «positif», en dépit des trois crises qu’il a affrontées: celle de pandémie, la sécheresse et la flambée des prix au niveau international. Il a cité «le projet de la protection sociale, l’éducation nationale, le développement économique…».
Sur la hausse des prix des hydrocarbures, le chef de l’Exécutif a livré ses arguments en affirmant que le gouvernement a agi de sorte que les caisses de l’Etat ne se vident pas entièrement pour ne laisser qu’un endettement au bout de cinq ans de pouvoir.
En conclusion, Aziz Akhannouch a par ailleurs salué la jeunesse de son parti pour sa contribution politique, affirmant que le RNI a consolidé, ces dernières années, toutes ses structures dans l’objectif de «demeurer un grand acteur sur la scène politique nationale».