"Ce rapport partiel, incohérent et portant des accusations gratuites, sera soumis pour examen à la Chambre des représentants", a-t-on indiqué.
C'est Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, qui le présentera lors d'une réunion à laquelle doivent participer, outre Habib El Malki, le président de la Chambre des représentants, les membres du bureau de ladite chambre ainsi que les présidents des groupes parlementaires et les présidents des commissions.
Cette rencontre devrait avoir lieu dès ce lundi en fin de journée.
Le Maroc a vigoureusement condamné ce rapport en exigeant de l'organisation des droits de l'Homme, basée à Londres, de fournir dans les plus brefs délais "les preuves tangibles sur le lien présumé du Maroc avec l'infiltration des téléphones de certaines personnes".
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Le Maroc estime que les auteurs du rapport de l'AI "ne disposent d'aucune preuve tangible pour corroborer ces allégations".
AI a tenté de brouiller les pistes en faisant réagir, mais toujours sans fournir de preuves, son bureau régional à la lettre du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani.
Samedi 4 juillet, les autorités marocaines ont indiqué qu'elles étaient "toujours en attente" de la réponse d'Amnesty International. Hasna Tribak, directrice des études juridiques et de la coopération internationale au ministère d'Etat chargé des Droits de l'Homme a réclamé que la réponse vienne du patron de AI, basée à Londres, et non pas de sa représentante régionale. Dans sa lettre, celle-ci "s'est contentée" de rabâcher les mêmes allégations légères et accusations gratuites contenues dans le rapport, sans apporter de preuves ou d’arguments objectifs", note Hasna Tribak.