Scandale d’Amnesty International: des preuves ou des excuses

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Revue de presseKiosque360. En réfutant catégoriquement les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International, le Maroc appelle cette Organisation à apporter des preuves dans une réponse officielle. Et toute accusation sans preuve se retournera contre son auteur.

Le 03/07/2020 à 18h02

Le dernier rapport d’Amnesty International, qui accuse à tort, et sans aucune preuve, le Maroc de «surveillance ciblée», demeure d’une actualité brûlante. En effet, le Maroc, qui a vigoureusement réagi à ces allégations mensongères et tendancieuses qu'il a catégoriquement réfutées, insiste toujours pour que l’Organisation apporte des preuves concrètes. Ainsi, le Maroc a lancé à cette Organisation le défi de fournir des éléments concrets pour étayer la teneur de ses accusations. La question qui se pose est de savoir pourquoi Amnesty International n’a toujours pu apporter ces preuves, fait remarquer le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du week-end des 4 et 5 juillet. «C'est à celui qui accuse de fournir la preuve», rappelle le quotidien dans son éditorial.

Cela relève-t-il donc de l’impossible pour une organisation internationale qui prétend, de surcroit, défendre les droits de l’Homme, s’interroge le quotidien. «Même les messagers de Dieu étaient interpellés par l’homme pour apporter des preuves», ajoute Al Ahdath, qui souligne qu’aucun subterfuge ne peut dispenser l’organisation d’apporter des preuves concrètes pour appuyer son rapport. C’est pourquoi, souligne le quotidien, «le Maroc a demandé, demande et demandera toujours à ce que Amnesty Internatinal apporte la preuve de ce qu'elle avance». Cette preuve serait utile à deux niveaux, estime Al Ahdath. «D’un côté, elle permettra au Maroc de sanctionner ces institutions qui ont espionné un citoyen et, d’un autre côté, elle permettra à Amnesty de sauver la face devant l’opinion publique internationale avant d'en la risée».

Par Mohamed Younsi
Le 03/07/2020 à 18h02