Affaire Pegasus: le «mirage» d’Amnesty

Lors de la rencontre avec la presse, en marge de l'audition par la CNDP d'experts en cybersécurité sur les allégations colportées dans l’affaire Pegasus, à Tanger, le 25 février 2023.. MAP

Revue de presseEntre la vérité et le mirage auquel veut faire croire Amnesty International au sujet de l’affaire Pegasus, il y a des années-lumière. C’est ce que prouvent des analyses scientifiques et techniques menées par des experts internationaux. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 26/02/2023 à 18h55

L’affaire Pegasus n’a décidément pas fini d’écorcher la crédibilité d’Amnesty International, notamment quand elle tente de nuire à l’image du Maroc en s’armant d’argumentaires souvent tirés par les cheveux. C’est en tout cas ce que démontrent aujourd’hui des experts internationaux qui se basent, eux, sur un argumentaire scientifique et technique précis pour remettre en cause l’expertise de Citizen Lab, dont Amnesty International s’est faite le porte-voix.

Dans son édition du lundi 27 février, Al Ahdath Al Maghribia revient sur ce sujet, en prenant d’abord le soin de rappeler que «des années-lumière séparent la vraie recherche scientifique de la pure manipulation». Et c’est à ce dernier jeu qu’a fini par succomber l’ONG internationale qui impose son «arnaque» au monde, sans même accepter qu’elle puisse être remise en cause. Une arnaque qui, souligne Al Ahdath Al Maghribia, est en totale contradiction avec ce que prétend défendre l’ONG, à savoir les droits de l’Homme.

Comme l’écrit le quotidien, les accusations portées par Amnesty International à l’encontre du Maroc dans l’affaire dite «Pegasus» ne se basent sur aucune preuve scientifique, mais sont plutôt basées sur une approche qui, loin de chercher la vérité, tente d’en imposer une. C’est en tout cas ce que démontrent des chercheurs et experts internationaux, connus dans des domaines liés au droit numérique et à la cybercriminalité. Eux, précise le journal, ne cherchent pas à imposer leur avis en «haussant le ton», mais se fient avant tout à des preuves. Certains d’entre eux ont d’ailleurs récemment mis leurs compétences à la disposition de la Commission nationale de protection des données personnelles (CNDP). Son président, Omar Serghouchni, explique à ce propos que le travail effectué actuellement a pour objectif de démenteler un argumentaire construit par Amnesty et Citizen Lab de manière «anarchique».

L’importance du travail des experts, ajoute Al Ahdath Al Maghribia, réside principalement dans sa neutralité. Ils décortiquent ainsi les «arguments» sur lesquels s’est basée l’ONG pour attaquer le royaume, pour s’assurer de leur véracité.

Cet exercice, Jonathan Scott, expert américain en cybersécurité, Tor Ekeland et Michael Hassard, avocats américains basés à New York et spécialisés dans la loi informatique depuis plus de dix ans, s’y sont déjà pliés. Leurs conclusions: il n’y en a qu’une. Ce qu’a «révélé» Amnesty International sur l’affaire Pegasus et le Maroc n’est en rien une «vérité», mais un pur «mirage»!

Par Fayza Senhaji
Le 26/02/2023 à 18h55