5 millions de dirhams pour le prochain congrès de l'Istiqlal

Le parti de l'Istiqlal a prévu un budget de 5 millions de DH pour couvrir les frais de son prochain congrès que se tiendra dans moins de deux semaines. C’est ce qu’affirme le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 16 et 17 septembre, précisant que pas moins de 6.000 congressistes participeront à cet événement qui aura lieu du 29 septembre au 1er octobre.

Le journal, après avoir rappelé la crise financière qu’il traverse actuellement, avec notamment des retards de versement des salaires des fonctionnaires et des inspecteurs, affirme que les responsables du doyen des partis politiques au Maroc ont été contraints de conclure une entente avec ses fournisseurs. Entente selon laquelle les factures des prestataires de services et autres partenaires, sollicités pour les besoins du 17e congrès, ne pourront être honorées qu’après que le parti reçoit les subventions de l’Etat.

Les pouvoirs publics, rappelons-le, accordent des aides aux partis politique pour couvrir les frais de leur gestion et de l’organisation de leurs congrès à condition que ces derniers tiennent leur congrès dans les délais fixés par la loi.

Par ailleurs, affirme Al Akhbar, le comité exécutif du parti de l'Istiqlal a consacré sa dernière réunion, jeudi 14 septembre, aux ultimes préparatifs du congrès qui devrait désigner une nouvelle direction, soit un nouveau secrétaire général et un nouveau comité exécutif. Durant cette réunion de l’instance exécutive, à laquelle ont participé tous ses membres, il a été retenu le thème du congrès, à savoir «Nouvel engagement pour la nation», mais les membres n’ont pas réussi à désigner son président. En effet, rapporte le journal qui cite un dirigeant du parti, le nom de Noureddine Moudiane, député d’Al Hoceima,, proposé par le clan Ould Rachid, a été rejeté par Hamid Chabat, Abdelkader El Kihel, Abdallah Bekkali et Adil Benhamza.

Ces derniers ont proposé, à leur tour, les noms d’Abdelouahed El Fassi, fils du fondateur du parti, et Chiba Mae El Ainine, ancien juge constitutionnel, qui, eux aussi, n’ont pas reçu l’aval de la majorité des membres du comité exécutif. Les deux parties n’ont pas, non plus, réussi à trouver un accord sur le nom du président du comité organisationnel du congrès.

En conséquence, une autre réunion du comité exécutif est prévue mardi prochain pour désigner une autre personnalité pour diriger les travaux du congrès. Sur un autre plan, les congrès régionaux qui se sont poursuivis durant cette semaine et devraient être finalisés ce week-end.