«Nous envoyons des signaux et nous espérons que le dernier, il y a deux semaines a été pris au sérieux», a déclaré, en allusion au tir du missile «Orechnik», le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, dans une entretien accordé à l’éditorialiste et animateur de télévision américain Tucker Carlson. Les États-Unis et leurs alliés doivent «comprendre que nous serions prêts à utiliser tous les moyens pour ne pas leur permettre de réussir ce qu’ils appellent la défaite stratégique de la Russie», a-t-il poursuivi.
Tout en insistant sur le fait que la Russie ne veut pas aggraver la situation et souhaite «éviter tout malentendu» avec Washington et ses partenaires, il a prévenu que la Russie enverra «des messages supplémentaires s’ils ne tirent pas les conclusions qui s’imposent».
«Nous aimerions avoir des relations normales avec tous nos voisins, bien sûr, mais d’une manière générale avec tous les pays et en particulier avec un grand pays comme les États-Unis», a aussi affirmé le chef de la diplomatie russe à moins de deux mois de l’investiture du président élu américain Donald Trump. «Nous ne voyons pas pourquoi la Russie et les États-Unis ne pourraient pas coopérer pour le bien de l’univers», a-t-il précisé.
«Officiellement, nous ne sommes pas en guerre, mais ce qui se passe en Ukraine, certains l’appellent une guerre hybride, je l’appellerais aussi une guerre hybride», a-t-il dit, ajoutant: «Il est évident que les Ukrainiens ne pourraient pas faire ce qu’ils font avec des armes modernes à longue portée sans la participation directe des militaires américains».