Selon un communiqué du Département d’Etat américain, le secrétaire d’Etat Antony Blinken se réunira, le mercredi 13 octobre prochain, avec le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, puis avec son homologue émirati, cheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, avant de tenir une réunion tripartite.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit notamment évoquer la poursuite espérée par Washington du processus de reconnaissance d'Israël par les pays arabes, a annoncé hier le département d'Etat.
Ces entretiens porteront sur le progrès fait depuis la signature des accords d’Abraham en 2020, les perspectives de coopération ainsi que sur les questions bilatérales, y compris la stabilité et la sécurité régionales, a précisé la diplomatie américaine.
Le secrétaire d'Etat américain aura des entretiens bilatéraux séparés avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, puis avec celui des Emirats arabes unis, Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyane, avant un entretien trilatéral, a également expliqué le département d'Etat.
Objet des discussions: "les progrès accomplis depuis la signature des accords d'Abraham l'année dernière, les futures possibilités de collaboration et les questions bilatérales, notamment la sécurité et la stabilité régionales", indique la diplomatie américaine.
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A la mi-septembre 2021, le chef de la diplomatie américaine avait déjà tenu une réunion virtuelle avec ses homologues de l'Etat hébreu, des Emirats arabes unis et du Maroc, à l'issue de laquelle il avait encouragé davantage de pays arabes à reconnaître Israël, à l'occasion du premier anniversaire des accords historiques de normalisation conclus sous l'égide de l'ancien président américain Donald Trump.
Le 15 septembre 2020, les Emirats et Bahreïn étaient devenus les premiers pays du Golfe à normaliser publiquement leurs relations avec Israël. Le Maroc et le Soudan avaient ensuite fait de même.
Après son arrivée au pouvoir, le gouvernement démocrate du président Biden, qui veut pourtant afficher une rupture avec l'ère Trump, a dit approuver ces accords, considérés comme un des principaux succès diplomatiques de son prédécesseur républicain.