Dans ce rapport, l’Algérie s’illustre en figurant dans le top 3 des pays qui comptabilisent le plus de disparitions forcées, avec 3.253 cas recensés par le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI). Elle a reçu trois allégations générales du Groupe de travail en 2013, 2018 et 2020, auxquelles elle ne prend plus la peine de répondre.
L’allégation générale transmise par le GTDFI à l’Algérie en 2020 concernait les graves violations de droits humains commises dans les camps de Tindouf, notamment par le Polisario, précisant que ces violations ont pris plusieurs formes: enlèvements, disparitions forcées ou involontaires, exécutions extrajudiciaires et tortures.
Le régime des caporaux est également interpellé sur les violations des droits humains dans les camps, sans possibilité d’accès effectif à la justice pour les victimes, rappelle le Groupe de travail, bien que l’Algérie tente de démentir ces faits qu’elle considère, unilatéralement, comme «une campagne malveillante».
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Le mécanisme onusien a engagé une nouvelle fois le régime algérien à s’acquitter de ses obligations afin de poursuivre les activités de recherche des personnes disparues et lever le voile sur le sort de ces personnes et le lieu où elles se trouvent, ainsi que de veiller à ce que les familles des personnes disparues obtiennent une réparation adéquate.
Le GTDFI rappelé que la délivrance de certificats de décès ou de disparition n’exempte nullement l’Etat de ces obligations et considère, dès lors, que les mesures de réparation, y compris l’indemnisation et le soutien psycho-social, ne sauraient être subordonnées à l’obtention des certificats de décès des personnes disparues.
Le déni et les manœuvres d’usurpation de la junte ne trompent plus personne et son bilan sinistre en matière des droits de l’homme demeure la marque principale d’un régime grabataire qui tente de se maintenir par tous les moyens. Y compris, et surtout, les pires.