Après la Guinée, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’élire son président. Et conformément à son Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, la CEDEAO va y déployer une mission d’observation de l’élection présidentielle.
Après avoir dépêché quinze observateurs à long terme depuis le 10 octobre, la Communauté compte envoyer 120 autres observateurs à court terme pour la supervision du déroulement du scrutin. Si les quinze observateurs à long terme sont spécialisés en sécurité, genre, opérations électorales, droit constitutionnel et communication, l'équipe des observateurs, à court terme, dirigée par l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, aura pour tâche de s’assurer du bon déroulement du processus électoral en vue d’une élection libre, transparente et crédible.
Cette équipe d'observateurs est composée de parlementaires, de sages de l’organisation régionale, des membres de la cour de justice de la CEDEAO, des experts formés au centre Koffi Annan pour la paix basé à Accra (Ghana), etc.
Ces observateurs seront déployés dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire et devront se prononcer, par la suite, sur le déroulement du scrutin.
Rappelons que sur les dix candidats de la présidentielle ivoirienne autorisés par le Conseil constitutionnel, deux se sont retirés. Du coup, Alassane Dramane Ouatara, le président sortant, fait ace à huit candidats dont deux poids lourds : Chrales Konan Banny et Pascal Affi N’Guessan.