Les interrogatoires des cinq suspects sont en cours. Ils appartiennent à "l’environnement immédiat de l’Institut" et ''sont actuellement entendus pour déterminer s' ils ont eu un rôle et quel était celui-ci", a précisé le parquet, lors d’une conférence de presse.
A ce stade de l’enquête, aucun explosif n’a été trouvé. "Les incendies peuvent provoquer des explosions, commises ou non par les auteurs'', a ajouté le porte-parole du parquet, en réaction à des témoignages faisant état d’explosions dans le centre. "Dans un laboratoire scientifique, il peut y avoir des éléments à l’intérieur qui peuvent provoquer des explosions. Nous n’avons pas encore trouvé de trace d’explosif. Mais c’est prématuré de conclure à leur absence étant donné que pour les premières constatations, on est très limités", a-t-il dit.
D’après les médias belges, la piste terroriste n’est pas privilégiée, ajoutant que le parquet a fait savoir qu’on ne peut confirmer à l’heure actuelle s’il s’agit ou non d’un acte terroriste. "Il est clair que des suspects avaient intérêt à faire disparaître des éléments de leurs dossiers", a-il expliqué.
On indique également que contrairement à ce qui avait été annoncé, aucune voiture-bélier n’a servi à entrer dans le bâtiment.
L'INCC dépend du ministère de la justice et sa division "Criminalistique", dont le laboratoire a été touché, identifie et analyse les traces de suspects et le modus operandi, aidant à retrouver les auteurs de crimes et à établir la charge de la preuve.