Bruxelles: cinq suspects arrêtés après l’incendie à l'Institut national de criminologie

Une explosion a touché l'Institut national de criminologie et criminalistique dans la nuit du 28 au 29 août 2016.

Une explosion a touché l'Institut national de criminologie et criminalistique dans la nuit du 28 au 29 août 2016. . DR

Cinq suspects ont été arrêtés après l’incendie "criminel", déclaré dans la nuit de dimanche à lundi, à l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) à Neder-Over-Heembeek, en région bruxelloise, a indiqué le parquet de Bruxelles.

Le 29/08/2016 à 13h36

Les interrogatoires des cinq suspects sont en cours. Ils appartiennent à "l’environnement immédiat de l’Institut" et ''sont actuellement entendus pour déterminer s' ils ont eu un rôle et quel était celui-ci", a précisé le parquet, lors d’une conférence de presse.

A ce stade de l’enquête, aucun explosif n’a été trouvé. "Les incendies peuvent provoquer des explosions, commises ou non par les auteurs'', a ajouté le porte-parole du parquet, en réaction à des témoignages faisant état d’explosions dans le centre. "Dans un laboratoire scientifique, il peut y avoir des éléments à l’intérieur qui peuvent provoquer des explosions. Nous n’avons pas encore trouvé de trace d’explosif. Mais c’est prématuré de conclure à leur absence étant donné que pour les premières constatations, on est très limités", a-t-il dit.

D’après les médias belges, la piste terroriste n’est pas privilégiée, ajoutant que le parquet a fait savoir qu’on ne peut confirmer à l’heure actuelle s’il s’agit ou non d’un acte terroriste. "Il est clair que des suspects avaient intérêt à faire disparaître des éléments de leurs dossiers", a-il expliqué.

On indique également que contrairement à ce qui avait été annoncé, aucune voiture-bélier n’a servi à entrer dans le bâtiment.

L'INCC dépend du ministère de la justice et sa division "Criminalistique", dont le laboratoire a été touché, identifie et analyse les traces de suspects et le modus operandi, aidant à retrouver les auteurs de crimes et à établir la charge de la preuve.

Le 29/08/2016 à 13h36

Bienvenue dans l’espace commentaire

Nous souhaitons un espace de débat, d’échange et de dialogue. Afin d'améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation.

Lire notre charte

VOS RÉACTIONS

0/800