«Les Algériens ont décidé de franchir une étape supplémentaire dans la confrontation historique entre les deux pays pour l'hégémonie dans la région et le conflit territorial au Sahara. Toutefois, l'Espagne continue d'avoir besoin des deux pays pour contrôler l'immigration et le terrorisme djihadiste, et pour préserver ses intérêts économiques. L'Espagne est le deuxième investisseur étranger au Maroc et l'Algérie est le principal fournisseur de gaz de l'Espagne», souligne le journal El Mundo.
«Avec la rupture des relations entre les deux pays, cet équilibre difficile devient encore plus compliqué», selon la même source.
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«La position officielle du ministère des Affaires étrangères est que l'Espagne n'interviendra pas dans un conflit entre des tiers. Mais le risque pour le gouvernement espagnol est que Rabat et Alger exigeront à un moment donné qu'il prenne position», note El Mundo.