Qui veut faire taire Le360 ?

On nous attaque. A visage couvert, lâchement! Vendredi soir, un tir groupé portant sur 66 réclamations simultanées a provoqué la suspension de la page Facebook de la plateforme francophone du site Le360. Ce n’est pas la première fois que le site Le360 fait l’objet d’actions hostiles. Les serveurs de notre site sont la cible de 1.600 attaques par heure. De type DDoS (Déni de service distribué), ces attaques visent à faire tomber le site. Impuissants à percer nos dispositifs de sécurité, ceux qui nous attaquent veulent désormais nous couper des réseaux sociaux qui sont un important levier d’audience. Car c’est justement l’audience de Le360 (plus de 1 million de pages vues par jour) qui dérange. On cherche à séparer le site francophone de sa communauté sur Facebook qui totalise 1.5 million de fans. La partie qui nous attaque est visiblement très dérangée par l’impact de nos contenus.

L’accès à des informations de première main, la rapidité du traitement des actualités, la qualité de nos analyses, ainsi que la valeur des commentaires et opinions de nos chroniqueurs, déplaisent fortement à certains. Alors, ils multiplient les actions hostiles à visage cagoulé.

Même Le36 n’a pas été épargné

Le 22 mai, une cinquantaine de geeks ont noyé le site Youtube de réclamations pour la fermeture de notre chaine satirique «Le 36». Moins de quinze mois après, le premier épisode de Le36, la chaîne dédiée comptait plus de 100.000 abonnées et cumulait 33 millions de vues. Certaines de nos vidéos d’animation ont même franchi la barre des 3 millions de vues. Des scores qui nous ont sans cesse encouragé pour investir dans la qualité de ce projet qui a eu le mérite de révéler des graphistes talentueux, des imitateurs hors pair, ou encore des humoristes hilarants. Cette expérience inédite au Maroc a fait des émules au point que même des chaînes de télévision ont commencé à insérer des cartoons dans leurs émissions de débat politique.En ce qui concerne la série satirique Le36, on ne peut même pas parler de réclamations liées aux droits d’auteur, puisque nous produisons de A jusqu’à Z chaque épisode. Et pourtant, il suffit de signalements massifs en direction d’une plateforme pour que ses robots s’affolent et suspendent son contenu. « Le36 » reviendra sur Youtube et continuera d’ausculter l’actualité de nos dirigeants ou de nos stars, avec ce même regard sarcastique et pertinent qui a fait son succès.

La main des faux démocrates

Difficile de nous taxer de paranoïa devant autant d’attaques qui cherchent à priver Le360 de ses différents relais dans les réseaux sociaux et les sites web d’hébergement de vidéo à grand succès. Une partie cherche à réduire l’impact du site et à porter atteinte au moral de ses troupes. Nous avons bien notre idée sur la partie qui est dérangée par nos articles et les révélations que nous apportons. Nous savons très bien que certains supposés démocrates, champions du «moi, je», supportent de moins en moins que leurs actions cachées ou véritables motivations soient révélées à un large public. Nous ne savons que trop que ces soi-disant démocrates recourent aux pires méthodes pour faire taire les voix dissonantes. Ardents défenseurs du débat quand on les interroge sur les plateaux télés, ils n’acceptent pas la contradiction et encore moins la différence quand on les met à l’épreuve des faits qui ébrèchent l’image qu’ils essaient de façonner. Alors ils recourent à des barbouzeries pour priver un site d’information de ses lecteurs et tenter de démoraliser ceux qui y travaillent.

Les 66 réclamations dont a fait l’objet la page Facebook du site proviennent de Californie et de Grande Bretagne, deux territoires familiers d’une partie, connue par sa propension aux intrigues, et que les lecteurs reconnaîtront facilement.

A ce prétendu démocrate, nous disons que nous sommes droits dans nos bottes et que l’adversité nous galvanise au lieu de nous démotiver. Nous ne nous laisserons pas intimider par les assauts à répétition. Notre ligne éditoriale est claire comme l’eau de roche. Aucune pression ne réussira à la troubler, ni à en modifier le cours. Nous rétablirons les pages qui ont été suspendues. Et nous ne resterons pas les bras croisés, nous ferons face aux manœuvres d’intimidations. Et surtout, nous continuerons à donner à nos lecteurs des informations de qualité qui augmenteront chaque jour davantage notre audience.