Le 12 mars 2021, à Rabat, l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) a approuvé un amendement historique pour lequel Fouzi Lekjaâ s’est battu de longs mois. Un amendement qui exclut l’éventuel projet d’une fédération de football pour la pseudo "RASD" appuyé par l’Algérie. Une victoire diplomatique pour le Royaume, souligne le magazine panafricain Jeune Afrique qui publie sur son site une tribune de l’analyste politique, Hicham Rahil.
Cet amendement stipule que "la Confédération africaine de football est ouverte à toutes candidatures d’associations nationales africaines comme représentants officiels gérant le football dans un pays reconnu comme Etat indépendant et membre de l’ONU".
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La CAF, à laquelle sont affiliées les cinquante-quatre fédérations de football du continent, et qui organise l’ensemble des compétitions se déroulant sur le sol africain, notamment la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et la Ligue des champions, "n’admettra plus un membre nouveau au sein de sa famille, s’il n’est pas reconnu comme un Etat indépendant par l’ONU", en vertu de cet amendement.
Autrement dit, commente l'auteur de l'article, le rêve algérien de faire admettre un jour une fédération de football de la fantomatique "RASD" au sein de la CAF "vient de s’évaporer. Sans tambour ni trompette. Et l’Algérie n’a rien pu y faire".
Cet amendement "crucial" obtenu à l’issue de la 43e Assemblée générale ordinaire de la CAF, et "dont les Marocains ne peuvent que s’enorgueillir", intervient "trois mois après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur le Sahara", rappelle également l’analyste politique.