Zones industrielles: un nouveau business plan en gestation

DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, annonce un ensemble de mesures visant, entre autres, à évaluer le modèle des sites classiques pour identifier les carences. Cet article est une revue de presse du quotidien L’Economiste.

Le 23/11/2021 à 22h39

Les zones industrielles auront bientôt un nouveau «Business plan». C’est ce que rapporte L’Economiste dans sa livraison du 24 novembre. Le quotidien indique que la relance des activités industrielles nécessite l’activation d’une série de leviers. C’est le cas notamment de la mobilisation du foncier pour attirer de nouveaux investisseurs. «Pourtant, les zones industrielles mises en place dans cette logique souffrent d’une série de problèmes, pointés par les députés lors de la séance hebdomadaire des questions orales tenues lundi», souligne L’Economiste. Sur ce point, le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, affirme être conscient des difficultés liées au foncier, notamment celui mobilisé en dehors de tout partenariat avec l’Etat. Là, parmi les problèmes pointés du doigt, il y a la hausse des prix à cause de la spéculation.

Le ministre a aussi noté que depuis la mise en place du Plan d’accélération industrielle, l’Etat a mobilisé une offre de foncier industriel équipé ou en cours d’équipement dont la superficie s’élève à 2.100 hectares.

A cela s’ajoute la mise à niveau de 480 hectares, en plus du lancement des travaux de réhabilitation de la zone industrielle de Berrechid, sur une superficie de 120 hectares. «Au total, les travaux concernent 136 zones au niveau de différentes provinces. Cela concerne de nouvelles zones et la mise à niveau d’autres. L’objectif est d’atteindre 13.000 hectares », explique le quotidien, ajoutant que pour le ministre de l’Industrie, les problèmes posés ne concernent pas uniquement la mobilisation du foncier dans la mesure où plusieurs zones aménagées n’ont pas réussi à attirer des investisseurs.

Ryad Mezzour indique qu’il est important de procéder à une évaluation des zones classiques afin d’identifier les contraintes qui empêchent d’atteindre la vitesse de croisière. Pour le ministre, chaque zone doit être conçue en prenant en compte les spécificités de chaque province.

Concernant le taux d’intégration de certaines activités, notamment de l’industrie automobile, on note que l’objectif est de poursuivre les efforts pour améliorer ce taux. Rappelons que ce taux est actuellement de 60%, mais devrait être porté à 63% d’ici la fin de l’année.

«Par aileurs, les groupes parlementaires ont également interpellé Mezzour sur l’état d’avancement du projet de remplacement des importations par des produits made in Morocco. L’objectif initial est d’assurer une production locale équivalant à 34 milliards de DH d’importations», souligne L’Economiste. Le ministre a fait savoir que le Maroc a atteint 80 milliards de dirhams, grâce à 700 projets sélectionnés dans le cadre de la banque de projets mise en place par le ministère.

Par Ismail Benbaba
Le 23/11/2021 à 22h39