Vidéo. Gazoduc Maghreb-Europe: Leila Benali confirme des négociations avec des acteurs internationaux

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, à la Chambre des représentants.

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, à la Chambre des représentants. . DR

Le Maroc a ouvert des concertations avec des acteurs à l’échelle régionale et internationale pour trouver des solutions alternatives au gaz algérien après l’arrêt du Gazoduc Maghreb-Europe, a fait savoir Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants.

Le 08/11/2021 à 18h32

La séance de ce lundi 8 novembre 2021 a été consacrée à la stratégie énergétique nationale. Interrogée au sujet de l’arrêt du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui alimentait en gaz algérien les deux centrales de Tahaddart et de Ain Beni Mathar, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a assuré qu’"au cours de ces derniers jours, l’approvisionnement en électricité a continué à être assuré de façon normale et ce, grâce à la capacité nationale installée, soutenue par une baisse de la demandé d’électricité du fait de la crise sanitaire".

S’agissant des solutions alternatives au gaz algérien, Leila Benali affirme que son ministère "a ouvert des concertations avec des acteurs à l’échelle régionale et internationale pour asseoir un système durable et efficace de gestion des l’approvisionnement du marché national en gaz naturel", confirmant ainsi la volonté de renforcer le poids du gaz naturel dans le mix énergétique national.

Evoquant le plan gazier, la ministre a indiqué que l’appel à manifestation d’intérêt relatif à la construction d’une unité flottante de stockage et de regazéification du gaz naturel liquéfié (FSRU) a connu un fort engouement des investisseurs nationaux et internationaux.

Cette unité flottante va permettre de répondre à tous les besoins du Maroc en gaz naturel, qui devraient atteindre plus de 3 milliards de mètres cubes par an à l’horizon 2040, a-t-elle ajouté.

"Actuellement, le ministère est en train de vérifier les données avec les sociétés concernées, en vue de définir les détails du projet: la structuration, le financement, les conditions des contrats d’achat de gaz, etc", a poursuivi la ministre.

Tout en reconnaissant le retard pris lors de la décennie précédente dans la réalisation de ce projet, Leila Benali estime que la FSRU va renforcer et diversifier les sources d’approvisionnement du système énergétique, contribuant ainsi à améliorer la compétitivité de l’économie nationale.

Par Wadie El Mouden
Le 08/11/2021 à 18h32