Les propos de Zouhair Chordi, en marge des Assises de la fiscalité (en tant que participant et non pas en sa qualité de secrétaire général du ministère des Finances), samedi à Skhirat, n’ont pas été du goût des médecins et des propriétaires des cliniques privées qui y ont vu une sorte de «stigmatisation de la profession médicale». Ils viennent de le faire savoir via un communiqué signé par l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) et trois organisations syndicales représentant les professionnels de la santé.
«Les propos de ce haut commis de l’Etat qui accuse solennellement les médecins de sous-déclaration majeure (90%) de leur imposition et qui affirme en même temps accepter des contribuables une sous-déclaration de leurs revenus imposables à hauteur de 20% sont d’autant plus regrettables qu’ils vont à l’encontre des hautes recommandations de notre souverain que Dieu le glorifie qui n’a cessé de louer le travail 24h/24, tous les jours de l’année, des -Soldats de la santé- que sont les médecins et d’inciter les instances du pays au changement dans la prise en compte de la problématique de la santé dans notre cher pays», peut-on lire dans ledit communiqué.
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Voici les résolutions adoptées par les syndicats et l’ANCP telles que formulées dans ledit communiqué:
- Un courrier a été adressé au président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), lui demandant de prendre position dans ce problème vu ses responsabilités vis-à-vis des médecins marocains.- L’ANCP a esté en justice le SG du ministère des Finances.
- Le collège et l’ANCP ont sollicité des parlementaires en vue d’interpeller le ministre des Finances au sein du parlement.
-Un plan de communication via tous les médias est acté. Il consiste à dénoncer, sans ambages, les dérives verbales graves de M le Secrétaire général du ministère des Finances dont la vidéo a fait le tour de tous les médecins du pays et au-delà.
- Une grève des médecins du secteur privé est proposée. Il s’agit de réunir une assemblée générale des médecins associant l’ANCP et les différents syndicats juste après le Ramadan et de lancer, ensuite, une grève nationale de tout le corps médical libéral pour une durée d’une semaine.
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