Vidéo. À Dakhla, la saison touristique est compromise après la fermeture des frontières, selon les opérateurs

Les vacances de fin d'année devaient dynamiser la saison touristique à Dakhla, mais les annulations des réservations s'enchaînent à la suite de la décision du Maroc de verrouiller ses frontières. 

Les vacances de fin d'année devaient dynamiser la saison touristique à Dakhla, mais les annulations des réservations s'enchaînent à la suite de la décision du Maroc de verrouiller ses frontières.  . Souilme Bouaamoud / Le360 (capture image vidéo)

Le 01/12/2021 à 10h37

VidéoL’annonce de la fermeture des frontières, à quelques jours du début des vacances de fin d’année, est tombée comme un coup de massue pour les opérateurs touristiques à Dakhla.

Le tourisme à Dakhla, déjà très éprouvé après plus d'un an de pandémie et qui était en pleine convalescence, continue de payer un lourd tribut au Covid-19. Avec l’apparition du nouveau variant Omicron, les autorités ont dû suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc, pour une durée de deux semaines... Ce qui impactera sans conteste leur activité en cette fin d'année. 

Interrogés par Le360, plusieurs professionnels du tourisme, qui se réjouissaient d'un certain retour à la normale, ont expliqué que la décision du Maroc de verrouiller ses frontières leur a fait l'effet d'une vraie douche froide.

Pour Khalil Ajmal, gérant d’une chaîne hôtelière, cette décision a eu un impact énorme sur le tourisme à Dakhla, comme partout au Maroc, puisqu’elle porte un coup d’arrêt brutal à bon nombre d’activités vivant du tourisme et donc impacte des centaines d’emplois.

Mohammed Chahid, directeur d'une unité hôtelière, a exprimé son profond regret de cette décision qu'il a jugée hâtive, bien qu'importante pour préserver la santé des citoyens, et qui a conduit à des annulations de réservations en cascade. 

Des touristes que Le360 a questionnés, ont expliqué avoir été surpris par la décision du Maroc de se barricader. Beaucoup dénoncent aussi le manque d'informations fournies par les compagnies aériennes et les consulats. "Personne ne peut nous renseigner sur ce qu'on doit faire pour rentrer (...) On n'a pas d'autres choix que d'attendre", constatent-ils. 

Par Souilme Bouaamoud
Le 01/12/2021 à 10h37