Le projet de câble sous-marin en fibre optique, porté par l’entreprise espagnole Islalink en partenariat avec Canalink — un opérateur rattaché au Conseil insulaire de Tenerife et à l’Institut technologique et d’énergies renouvelables (ITER) — ambitionne de faire des îles Canaries un pôle stratégique des télécommunications dans l’Atlantique, rapporte un média espagnol Okdiario.
Le tracé du câble sous-marin débutera au port d’Arinaga, sur l’île de Grande Canarie, avant de passer par Gran Tarajal, à Fuerteventura, pour rejoindre la côte marocaine à des points encore à confirmer, probablement aux abords de Tarfaya ou de Boujdour.
Ce projet, dont le budget est estimé à 49 millions d’euros, bénéficie d’un financement de 20 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI). Une enveloppe de 7,5 millions de dirhams a déjà été débloquée dans le cadre de la première phase des études.
Ledit câble, dont la mise en place s’étalera sur 42 mois, devrait entrer en service d’ici 2028. Inscrit dans le programme européen Connecting Europe Facility (CEF-Digital), il vise à renforcer la cohésion numérique, améliorer la cybersécurité et accroître les échanges de données intercontinentaux.
Ce nouvel axe augmentera la capacité et la rapidité de l’accès à Internet, favorisera l’implantation de centres de données et d’infrastructures technologiques aux Canaries, et offrira des voies de communication alternatives renforçant la résilience du réseau face aux perturbations.
Le projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste de diversification des routes numériques de l’archipel, comprenant notamment l’Orient Island Ring, un réseau d’interconnexion reliant Gran Canaria, Lanzarote et Fuerteventura, conçu pour s’étendre jusqu’au continent africain.








